Parlons peinture...

N'oublions pas celui qui est un des rares génies.
Les génies ça osent tout, et quand ils trouvent c'est merveilleux.

Merci Pashmina

(  Auer )

Caillebotte
raboteurs de parquet
(je n'ai pas fait la photo )
" />

J'adore," les raboteurs de parquet", ainsi que ce nu....
Sans pourtant, être très fan du reste de son œuvre...



Bon, j'aime les nus....en général....

Quand à Picasso , je vais en faire hurler certains.... Mais je suis peu touchée par son génie , j'aime quelques œuvres, je trouve important qu'il existe, mais viscéralement , je ne suis pas émue ...

Pash a écrit:Bon, j'aime les nus....en général....

Et en lieutenant non ?.

Madcat a écrit:les raboteurs de parquet, Gustave CAILLEBOTTE 1875

en grand : https://i.servimg.com/u/f84/18/86/35/03/gustav10.jpg

tsss tsss tsss y en a qui suivent pas même quand je cause pas

Désolé chat fou !
Ma seule excuse, c'est une photo in situ.

mais non CC ta bonne excuse c'est ton bon goût
pis je plaisantais hein, pas taper

copiercoller a écrit:

Pash a écrit:Bon, j'aime les nus....en général....

Et en lieutenant non ?.

Moins...j'avoue ....

Qui pourrait croire qu'il s'agit de Miro avec son costume de fonctionnaire et son air si inquiet, si soucieux… ?
Comique quand-même.  



Portrait d'une danseuse 1928

En 1875, son tableau Les Raboteurs de parquet est refusé au Salon, le sujet heurtant par son extrême quotidien

Il est fort en perspective ce gars !!
Et très proche de dessin.



J'aime aussi beaucoup celle-ci



Pas si facile les raccourcis du corps humain contrairement au plan.





A voir en grand...



+ beau encore

moushe a écrit:Pas si facile les raccourcis du corps humain contrairement au plan.

Si tu as le modèle il suffit de reproduire ce que voit ton œil.

Il suffit, oui…

Ce dessin m'a ému et en voyant le nom, je me suis dit mais bien sûr..
Egon Schiele…

Bon, je viens de le découvrir.
OK, je connaissais vaguement, déjà de nom et quelques unes de ses peintures.
Donc, oui, c'est un belge qui n'a pratiquement jamais quitté Ostende.
Beaucoup de paysages de nuit, vu que c'est un symbolique (courant assez important, chez nous).
Petit pays, petit monde intérieur. (idem Magritte, Jérôme Bosch, Ensor)  
Je plaisante dans la formulation mais il y a de ça quand-même, surtout pour un ostendais de l'époque (être ouvert au monde, OK mais si peu de gens parlent flamand).

Sa particularité (que je trouve touchante). Il n'utilisait pas la couleur à l'huile, ni la toile, juste du papier, du carton, des crayons, de l'encre de chine, l'aquarelle, la craie, etc..



On sent l'époque et jusque dans cette mini ville de province qu'était Ostende…
La guerre ayant détruit casi la totalité de toute cette si somptueuse côté belge.



C'est cette peinture que je connaissais de lui.

La nuit (peu de couleurs), la mer, la côte, tous ces éléments renforcent le côté synthétique, épuré…
Ensuite, on adhère ou pas à son univers.

Pour finir, cette peinture assez connue de lui.
On sent qu'il est à la limite de l'abstraction, ici et tout à la fois accroché au contexte figuratif d'une incroyable naïveté, yé, yé comme le disait ce grand penseur Edgar Morin.  

Merci Moushe , je suis assez impressionnée par celui-ci... Et comment s'appelle l'artiste ?



Globalement extrêmement mélancolique et particulier...

c'est Léon Spilliaert.

Merci, je vais aller voir le reste.....

Oui, c'est Léon Spilliaert
Cela m'a fait pensé à un lieu de culte, cette peinture avec ce porte manteau.

Moi ce qui m'a impressionné, c'est qu'il n'use pas de la couleur à l'huile.
Etre peintre avec des crayons de couleur et de l'encre de chine…, fallait l'oser...

Et puis comme il n'est pas parmi les + connus, c'était une découverte possible comme pour moi.

J'aime beaucoup ça , aussi ....

Oui, il a du imaginer car je ne vois pas où il aurait trouvé ce cadre.

Il y en a quelques unes qui semblent venir de son imagination.
On présent Edward Munch aussi qui lui est contemporain.
(Beaucoup d'arabesque et bandeaux colorés, lumière en contraste (la nuit), simplification du détail, renforcement des perspectives, couleurs hors contexte, en somme, ils donnent un aspect d'irréalité pour bien nous placer aux limites du rêves).

J'aime aussi les textures qu'il donne à son travail, un côté sale, terni, mat.