Un exemple éclairant en Nouvelle-Zélande : comment la vape remplace le tabac

Il paraît qu'on ne sait pas si la vape est efficace pour arrêter le tabac. C'est en tout cas le refrain entonné par tous les détracteurs de la vape. Pourtant les études scientifiques montrant l'efficacité de la vape se multiplient. Et les données statistiques. Dernières données en date : celles de Nouvelle-Zélande. On a déjà parlé du fait que la Nouvelle-Zélande qui après interdit la vape a finalement décidé de laisser les fumeurs et fumeuses tester la vape. Et on a pu voir la différence avec le pays voisin, l'Australie qui avait décidé de médicaliser la vape donc de l'autoriser uniquement sur ordonnance en pharmacie et pour une durée limitée (lire ici).
Voici donc les derniers chiffres qui comparent le nombre de fumeurs à celui des vapoteurs en Nouvelle-Zélande. Ces chiffres ont été diffusées sur Twitter par le Dr Colin Mendelsohn, un australien (lire son tweet) :



Eclairant, n'est-ce pas ? Jusqu'en 2017 et l'autorisation de vente des produits de la vape en Nouvelle-Zélande, le nombre de fumeurs néo-zélandais baissait probablement en raison d'augmentation du prix de vente du tabac. Mais la baisse était très, mais alors très douce malgré une augmentation des taxes de 47% entre 2011 et 2015. Cependant, à partir du moment où la vape a été tolérée, la baisse du nombre de fumeurs s'est accélérée alors qu'au même moment, le nombre de vapoteurs augmentait, notamment à partir de 2019/2020. Et, en 2023, la Nouvelle-Zélande a plus de vapoteurs que de fumeurs.
En somme, une augmentation franche du prix du paquet assortie d'une liberté de vaper entraîne un transfert massif des fumeurs et fumeuses vers la vape. Comme c'est étonnant !
Notons aussi que le graphique ne nous montre nullement un effet passerelle de la vape vers le tabac. L'augmentation des vapoteurs n'entraîne pas une augmentation du nombre de fumeurs, ce qui a déjà été montré avec des données statistiques aux USA, au Royaume-Uni et en France.

Alors maintenant, dites-moi, comment des experts de la santé peuvent affirmer dans les médias qu'on ne sait pas si la vape peut-être efficace comme outil de substitution tabagique ?
Idéologie aveugle ? Incompétence ? Mauvaise foi caractérisée ?
Bien entendu, la vape pose des questions qui méritent d'être débattues (effets à long terme, attirance des jeunes pour les puffs, addiction à la nicotine qui se poursuit en passant du tabac à la vape, etc.) mais de là à nier les évidences et, aujourd'hui, les chiffres qui nous parviennent de plusieurs pays, il y a un pas. Que certains n'hésitent pas à franchir sans vergogne !

Bonne vape !