[ARTICLE 04/06/20] lefigaro.fr : Juul envisage de quitter l'Europe et l'Asie, et de licencier par la même occasion.

Est-ce l'histoire de la grenouille qui voulait se faire plus grosse qu'un boeuf, qui mangea, mangea, grossit, grossit puis finit par éclater ?

Juul, la célèbre marque américaine de systèmes à pods, songerait à quitter l'Europe et l'Asie et à licencier la plupart de ses effectifs sur ces deux parties du globe, comme croit le savoir certains sites comme Le Figaro.

Juul a été lancé en 2015. En 2019 Juul employait environ 3000 personnes. Altria, alias Philip Morris, investissait alors 12,5 milliards, histoire de récolter quelques parts du gâteau. Juul valait alors 38 milliards de dollars. Un an après, un tiers des effectifs se sont vus montrer la porte et l'entreprise ne pèse plus que 12 milliards de dollars.

Bref, un succès phénoménal en 4 ans, une bien belle success story comme les américains l'aiment bien. Et puis il y a eu les accusations de cibler les mineurs, les morts liés à l'utilisation de liquides frauduleux aux USA, et donc les campagnes des anti-vape, la crise du COVID, l'échec de l'implantation en Europe et manifestement en Asie. La berezina quoi !

Bon l'histoire n'est pas finie. Cela se trouve ce n'est qu'un très gros orage que traverse Juul mais cela ne sent quand même pas très bon. D'autant que Juul ne propose qu'un seul produit alors que les chinois, eux, continuent de sortir modèle sur modèle et avancent mine de rien.

Bonne lecture et bonne vape !