[BILLET] La rétro 2017 : Au nom de la loi !

1- Une nouvelle directive, des règles très strictes mais aucune conséquence sur le matériel



Si 2016 est l’année durant laquelle la directive européenne relative aux produits du tabac et produits assimilés (TPD) entra en application, 2017 fut incontestablement l’année où l’on aura pu juger des premières conséquences de cette directive.

On peut d’ores et déjà constater une surprise. Une belle surprise. Toute la partie sur les matériels n’est pas du tout appliquée en France. Reprenons les deux restrictions majeures qui devaient toucher boxs et atomiseurs :

« Les États membres veillent à ce que : […]
« - les cigarettes électroniques diffusent les doses de nicotine de manière constante dans des conditions d’utilisation normales ;

- les cigarettes électroniques et les flacons de recharge soient munis d’un dispositif de sécurité pour enfants et soient inviolables ; ils sont protégés contre le bris et les fuites et sont munis d’un dispositif garantissant l’absence de fuite au remplissage » (lire ici).

En France en tout cas, ces dispositions sont largement passées à la trappe. Le pyrex continue de régner en maître sur les atomiseurs. Avouons-le, comme matériau protégé contre le bris, on a quand même vu bien mieux que le pyrex.  La protection contre les fuites reste une bien belle utopie, on voit encore des atomiseurs fuirent à qui mieux mieux. Quant au dispositif de sécurité pour enfants, si certains atomiseurs ont intégré ce système, ce n’est clairement pas le cas de tous, loin s’en faut !

L’absence de fuite au remplissage est devenue une bonne blague depuis qu’une norme européenne nous a donné une définition. On sait dorénavant qu’une absence de fuite au remplissage, c’est une fiole dont l’embout fait moins de 9 mm, qui ne laisse pas couler plus de 20 gouttes à la minute et qui est plus petit que l’ouverture du réservoir. C’est quand même réjouissant, ces politiques qui élaborent des normes rendant caduques les propres lois qu’ils votent !    Mais on ne va quand même pas s'en plaindre pour une fois !   (lire ici).

Enfin, on repassera aussi pour la diffusion de doses de nicotine de manière constante. Même si on s’interroge toujours sur ce que signifie précisément cette expression, une chose paraît claire : les mods mécaniques ne répondent pas vraiment à cette définition puisque la tension de l’accu décroît au fur et à mesure qu’il se décharge. Pourtant, les fabricants continuent à en proposer à tire-larigot.

Outre la non-application quasi-généralisée de ces dispositions de la TPD dans la plupart des pays, certains ont décidé d'aller encore plus loin et d'être encore plus souples. Aussi, alors que la Belgique, les Pays-Bas ou d’autres pays interdisaient la vente en ligne, pour cause de publicité, ainsi que les atomiseurs dont la contenance était supérieure à plus de 2 ml, la France reste heureusement plus « coulante », comme certains de nos atomiseurs.  Les atomiseurs dont les réservoirs font plus de 2 ml sont autorisés. Tout cela, grâce d’un magnifique tour de passe-passe suggéré par le Pr Dautzenberg et grâce à une virgule mal placée dans la directive originale qui peut laisser croire que seuls les atomiseurs pré-remplis et qui ont plus de 2 ml de contenance sont interdits à la vente. Enfin, la vente en ligne continue dans l’hexagone.

Donc, en France en tout cas, la TPD est totalement transparente pour le vapoteur sur la partie « matériels ». Parce que non appliquée, tout simplement.

Mais, si les vapoteurs peuvent pousser un soupir de soulagement, le risque existe que la commission européenne découvre un beau jour que la directive est moyennement mise en œuvre dans certains Etats membres. En fait, tout dépend de la cause de cet étonnant laissez-aller. On peut échafauder deux hypothèses :
- l’UE s’est rendue compte que, si sa directive était appliquée stricto sensu, alors seuls les modèles tout-en-un avec des pods scellés auraient droit de citer. Donc du matériel essentiellement proposé par les cigarettiers, bien que les fabricants indépendants s’y mettent de plus en plus. Pour une directive qui se veut neutre, indépendante des lobbies et propose par-dessus le marché de lutter contre les cigarettiers, cela le fait moyen ;
- l’UE n’a pas encore mis en place des procédures de contrôle et cela pourrait venir.

Pour ma part, j’aurais tendance à privilégier la première hypothèse mais libre à chacun de se faire sa propre opinion, bien entendu. Je n’ai aucune preuve à avancer. J'ai juste décidé de faire preuve d'un peu d'optimisme en ce début d'année !  


2- Des conséquences un peu plus visibles sur certains liquides

Par contre, pour les liquides, les seuils et interdictions sont généralement bien appliqués. En même temps, les limites sont claires, chiffrées et il est difficile de jouer sur les mots pour tenter de mettre en place une politique un peu plus tolérante, même avec la meilleure volonté de monde.

Reprenons les principales limites et interdictions fixées par la TPD :
- interdiction à la vente libre des liquides dont le dosage en nicotine est supérieur à 20 mg/ml ;
- interdiction à la vente libre des fioles dont la contenance est supérieure à 10 ml si le liquide contient de la nicotine.

En passant, je rappelle que cette interdiction à la vente libre ne signifie aucunement qu’il est interdit de vendre du liquide dont le taux de nicotine est supérieur à 20 mg/ml ou bien encore des fioles de liquide nicotiné de plus de 10 ml. Simplement, les pays doivent intégrer ces produits dans des procédures particulières, comme celle des médicaments ou des dispositifs médicaux en France.

Concernant l’interdiction à la vente libre des liquides nicotinés à plus de 20 mg/ml, pas de souci technique ; cette disposition était déjà en cours en France depuis quelques années, à telle enseigne qu’elle est passée dans les mœurs. Il n’y a plus grand monde pour s’interroger sur une telle limitation et pourquoi un liquide à 20 mg/ml est un produit de consommation courante et deviendrait à 20,1 mg/ml un médicament. Pour d’autres pays, comme la Belgique, c’est une évolution intéressante puisque, jusqu’à maintenant, les liquides nicotinés étaient interdits en Belgique. Il ne reste plus aux belges qu’à trouver des magasins. Ce qui n’est pas forcément chose aisée.

Concernant l’interdiction des fioles de plus de 10 ml, pas de problèmes non plus pour la plupart des grands fabricants français qui proposaient déjà ce format avant la TPD (Alfaliquid, Vincent dans les Vapes, Liquidéo, The Fuu).

Pour les fabricants qui proposaient de plus grandes contenances, soit ils se sont mis aux fioles de 10 ml (Halo, You Got E-Juice, Dinner Lady, etc.), soit ils ont tout simplement mis sur le marché des liquides tout faits sans nicotine. Ben oui, la TPD ne concerne que les produits nicotinés. Qui plus est, proposer du liquide tout fait sans nicotine a bien d’autres avantages, comme s’affranchir des méchantes tracasseries administratives imposées par la directive (déclaration et dépôt de dossier, délai de 6 mois avant commercialisation) et faire quelques économies (chaque dépôt de dossier coûte quelques centaines d’euros). Que des bénéfices, en somme !  

Enfin, il n’y a que des bénéfices pour le fabricant, puisque le vapoteur devra trouver le moyen de « nicotiner » leurs liquides, soit à l’aide de boosters de nicotine (liquides souvent neutres à 20 mg/ml dans des fioles de 10 ml) soit en s’approvisionnant en nicotine ailleurs avec tous les risques que cela pourrait provoquer.


Les boosters sont un bien pauvre palliatif, notamment pour les vapoteurs qui vapent à plus de 9 mg/ml, car plus on ajoute des boosters neutres à un liquide et évidemment plus ce dernier deviendra fade. Et plus on ajoute de boosters pour arriver au taux de nicotine désiré et plus, évidemment, cela douille.

Les vapoteurs qui ont été les plus touchés par la TPD sont incontestablement ceux qui s’adonnent au fait-maison. Terminé l’achat de bases nicotinés de 100, 200, 500 ml voire un litre. Là encore, passage aux boosters obligatoires ou bien achat de nicotine en Chine. C’est donc moins pratique, plus cher dans l’ensemble et pas vraiment écologique puisqu’on accumule les fioles.


3- Des conséquences potentielles à terme

Outre les conséquences sur les matériels et le liquide, signalons deux conséquences de cette directive qui pourraient avoir des répercussions plus ou moins dévastatrices à terme :

- en intégrant les produits de la vape dans une directive consacrée aux « produit du tabac et assimilés », l’UE a fait un gros pas pour que la confusion s’installe entre vape et tabac. Les produits de la vape sont donc officiellement assimilés aux produits du tabac. Aussi, pourquoi les produits de la vape auraient un traitement différent des produits du tabac puisqu’au niveau européen, ils sont gérés par le même corpus législatif ? Ainsi, on pourrait voir fleurir des taxes supplémentaires sur la vape, en plus de la TVA, sous prétexte d’harmoniser la fiscalité avec les produits du tabac. Le risque existe. Dans certains pays de l’UE, ce n’est plus un risque, mais une réalité. Cette taxation supplémentaire est déjà à l’œuvre dans certains pays et l’UE semble y réfléchir de plus en plus, harmonisation de la fiscalité européenne oblige. Enfin, les buralistes sont aussi légitimes à réclamer le monopole de la vente, comme ils l’ont déjà pour les produits du tabac ;



- en se focalisant uniquement sur les produits contenant de la nicotine, l’UE, dans la droite ligne de l’OMS, semble faire de la nicotine la substance la plus dangereuse du tabac et de la vape. Du coup, les vapoteurs sont incités à prendre des liquides contenant le moins de nicotine possible, quitte à risquer un sous-dosage, donc à être en manque et rater ainsi un arrêt du tabac. Or, les études actuelles semblent au contraire montrer que la nicotine n’est peut-être pas le diable que l’on nous décrit complaisamment. Qui, plus est, comme nous l’avons vu, les fabricants de liquide ont trouvé la parade : le liquide sans nicotine qui est hors du périmètre de législation spécifique sur les produits de la vape. Des dizaines de marques échappent ainsi à toutes les exigences de la directive : pas de transparence, pas de contrôle, pas de déclaration. S’il y a des margoulins parmi les fabricants, nul doute que la TPD ne les inquiète pas outre mesure.

Enfin, pour en terminer avec ce long développement sur la TPD, en France, nous attendons toujours le décret qui expliciterait la loi interdisant la publicité et la propagande directes et indirectes sur la vape. Pour la Direction Générale de la Santé, notamment pour son directeur actuel, le Pr Vallet, cette loi ne toucherait pas les particuliers, uniquement les professionnels. C’est bien entendu ce que nous pensons sur le forum, les citoyens que nous sommes bénéficions de la liberté d’expression. Cependant, cela mériterait d’être écrit noir sur blanc. D’autant que le Pr Vallet quitte son poste et sera remplacé par le Pr Salomon le 8 janvier. Ce dernier aura peut-être une vision différente. Ou bien cette loi restera lettre morte, comme tant d’autres. En effet, si on ne voit plus de publicités pour la vape dans les mass médias, sur internet, notamment sur les réseaux sociaux, les choses n’ont pas beaucoup changé.


4- Une loi si délicieusement française : interdiction de vaper dans certains lieux publics fermés mais pas tous !


Puisqu’on est à parler directives et lois, on ne peut pas passer sous silence la nouvelle loi relative à l’interdiction de vapoter dans certains lieux fermés qui est entrée en vigueur fin 2017. Une loi délicieusement française. Voyons voir. On n’a pas le droit de vaper dans des lieux accueillant des enfants ni dans les transports en commun. Jusque-là, c’est clair. Dans les lieux de travail, cela se complique. On n’a pas le droit de vaper dans les lieux collectifs de travail, ce qui exclut les bureaux individuels. Par contre, on a le droit de vaper dans les lieux accueillant du public, ce qui inclut les bars, les restaurants, les cinémas, les hôtels. Sauf si un règlement intérieur interdit de vapoter. Ca va, tout le monde suit ? Je n’ai perdu personne ?  

On le voit, cette loi et ce décret ont probablement été rédigés pour éviter que la vape ne soit pas interdite partout où l’est le tabac. C’est une charmante attention. A l’arrivée, difficile de savoir toujours précisément là où l’on n’a le droit de vaper ou pas. Sans compter les situations ubuesques : sans règlement intérieur, dans une entreprise, un salarié seul dans un bureau peut s’adonner aux joies de la vape sans souci, à côté, deux salariés occupant un même bureau n’ont pas le même droit, même si ce sont deux vapoteurs ou s’ils se sont mis d’accord. On n’a pas le droit de vapoter dans des lieux spécifiquement utilisés pour l’accueil des enfants (écoles, crèches, etc.). D’accord. Sauf que des gosses, on peut en croiser ailleurs, dans des bars, des restaurants, des cinémas, des hôtels, mais là, toujours s’il n’y a pas de règlement intérieur, on a le droit de vaper devant eux.

Pour être complet, il faut aussi revenir sur les raisons qui ont poussé la ministre Marisol Touraine à proposer cette loi. Il ne s’agit en aucun cas de lutter contre un quelconque vapotage passif. Actuellement, il n’existe aucune preuve scientifique d’une quelconque dangerosité de la vape pour des proches ou des gens situés à proximité. Même pas le début d’une once de preuve. Si vous le croyez, vous avez tort. Cette loi a été voulue uniquement parce que, pour l’ancienne ministre de la santé, le fait de vapoter était un « geste de séduction » susceptible d’inciter à vaper ou à fumer (lire ici). En somme, vaper donne le mauvais exemple, notamment aux jeunes qui pourraient ainsi être tentés de passer à la vape puis à la cigarette. Cette loi est la traduction d’une conception morale et non pour prévenir un éventuel danger. Une conception morale franchement discutable, qui plus est.


5- Une orgie de matériels et de liquides en 2017 mais peu d'innovations au final.

Malgré le joyeux corpus réglementaire qui est tombé sur la vape en 2016 et 2017, les fabricants ont continué à proposer des tonnes de produits. 2017 se concrétisera par une orgie de matériels et de liquides, probablement grâce à une certaine souplesse dans l’application de la TPD et à quelques biais trouvés par les fabricants. Le business n’a pas trop souffert. C’est presque tous les jours qu’une nouvelle box, un nouvel atomiseur ou un nouveau liquide est proposé aux vapoteurs insatiables. Par contre, question innovations, 2017 a été plutôt pauvre.
On note que les boxs par exemple deviennent de plus en plus jolies. Il y a un travail sur le design, les couleurs, les écrans de plus en plus grands et eux aussi bénéficient de plus en plus de la couleur. Par contre, au niveau des innovations techniques, on repassera.

C’est le même constat sur les atomiseurs ou les clearomiseurs. On remarquera le retour sur le devant de la scène des atomiseurs reconstructibles mono coils et donc orientés saveur ainsi que la propension des fabricants à proposer des clearomiseurs avec des résistances de plus en plus basses et donc réclament des vappareils de plus en plus puissants et consomment de plus en plus de liquide. C’est bien pour le business mais est-ce bien pour les vapoteurs, notamment les débutants ? Les philosophes de la vapologie s’interrogent encore.

Cependant, on peut quand même mettre en exergue quatre faits majeurs qui me semblent se distinguer :
- le développement du bottom feeding et donc par la même des drippers équipés pour cette technique. Assez marginale ces dernières années car souvent chère, le bottom feeding ou squonk s’est manifestement imposée avec des produits assez faciles d’accès, notamment au niveau prix ;
- l’apparition des liquides nicotinés avec du sel de nicotine (gamme MiniMal de The Fuu, Koddo Pod de The French Liquid). Ce dernier permet de délivrer la dose de nicotine sans souffrir des irritations ou des toux que provoquent quelquefois la nicotine classique. Il s’agit là d’une véritable innovation qui pourrait aider des nouveaux vapoteurs ayant du mal avec la vape. Qui plus est, le sel de nicotine permet d’être rassasié plus vite en nicotine. C’est donc une innovation intéressante et qui fonctionne, malgré quelques bémols : un prix plus élevé que les liquides normaux, une absence de hit et un rendu des saveurs plus fade qu’avec la nicotine classique, en tout cas, sur les premières gammes de liquides proposées ;
- le développement des « tout-en-un » avec  pods pré-remplis ou non. Cela n’a rien de nouveau, cela existe depuis le début de la vape. Mais depuis quelques années, seuls les cigarettiers utilisaient fréquemment ces systèmes. Mais les fabricants indépendants du tabac s’y collent de plus en plus, probablement inspirés par la TPD et par l’arrivée du sel de nicotine qui réclament des résistances hautes pour fonctionner sans problème ;
- le développement de liquide au CDB, substance issue du cannabis, mais qui n'aurait aucun effet psychotrope. A ne pas confondre donc avec le THC. Le liquide au CDB fait un beau carton dans les magasins et divise non seulement les vapoteurs mais aussi l'Etat puisque l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé interdisait la commercialisation fin 2017, puis, quelques jours après, le ministère de la Santé l'autorisait. Joli cafouillage au sommet de l'Etat !   Le gros problème est que ces liquides sont vendus à l'aide de quelques arguments commerciaux : il favoriserait le bien-être, la relaxation, etc. Or, la vape est autorisée si et seulement si elle ne véhicule pas une image d'amélioration de la santé sans qu'il y ait des preuves scientifiques tangibles.


6- Un petit point santé pour terminer (promis, j'arrête là !   )






Sur le plan de la santé, l’année 2017 fut à l’image des autres années. Des dizaines d’études sont parues, souvent parcellaires, sur un petit échantillon ou sur une courte période. Certaines sont très encourageantes puisqu’elles estiment que la vape représente une réduction des risques importante par rapport au tabac, d’autres vouent la vape aux gémonies.
Les travaux qui m’ont paru les plus pertinents en 2017 ce sont publiés par le Dr STEPHENS et ceux publiés par le Dr FARSALINOS qui affirment que les émissions de la vape présentent un potentiel cancérogène de 1% par rapport aux émissions émises par le tabac, donc un potentiel cancérogène très proche de ce que l’on peut trouver chez les non-fumeurs. Oui, parce que, même si on est non-fumeur, on peut chopper des maladies, voire le cancer. Si, si, Cependant, les travaux du Pr FARSALINOS mettent en exergue un possible danger lorsqu’on vape à de très fortes puissances ou avec des tensions élevées (lire ici).

Évidemment, le grand public n’aura pas d’information sur ces études pertinentes réalisées par des scientifiques qui savent un peu de quoi ils parlent. Non, comme d’habitude, souvent les médias se feront écho des études qui vouent la vape aux gémonies, études qui sont presque aussi nombreuses que les études soulignant que la vape présente un avantage certain par rapport au tabac. Qui plus est, les médias continuent aussi à se faire l’écho des cas d’explosions de batteries. Même si ces accidents restent heureusement rares, ils sont une réalité et constituent toujours un bon sujet pour des médias plus friands de sensationnalisme que de réflexions approfondies.

On peut tout de même tirer deux points positifs :

- La Direction Générale de la Santé, notamment par l’intermédiaire de son directeur, le Pr VALLET, reconnaissait en la vape une méthode de réduction des risques et souhaitait que la vape ne soit pas traitée comme le tabac. Bien sûr, c’est un début qu’on peut aussi trouver un peu timide. Mais c’est un début. On ne peut qu’espérer que le prochain Directeur Général de la Santé, le Pr SALOMON prenne la suite du Pr VALLET et soit sur les mêmes orientations ;

- Malgré l’accumulation de règles et de lois, souvent très perfectibles et discutables, et des news négatives relayées sans complexe par les médias, le nombre de vapoteurs ne semble pas décroître dans l’hexagone. Même si nous n’avons toujours pas de chiffre précis sur le nombre de vapoteurs, les fumeurs qui poussent les portes des boutiques pour tenter l’aventure sont toujours là, bien que moins nombreux que lorsque la vape a connu un extraordinaire et éphémère phénomène de mode entre 2012 et 2014. Aux dernières nouvelles, l’estimation était toujours à 7 millions de vapoteurs et 1 million d’utilisateurs réguliers.

Alors bonne vape à vous et aux millions de vapoteurs ! Et bonne année à vous tous !

Et vous, qu'avez-vous retenu de 2017 ? Quels sont les points positifs ou négatifs que vous avez relevés ?

Bourjoir ,

Point positif et point négatif :

"Je vape et j't'emmerde !"

@Den'ice :

Au moins, c'est beaucoup plus court que moi !

Je vois peu de positif, si ce n’est le fait d’avoir une législation un peu plus souple que celles de certains autres pays...sinon, le négatif pour moi c’est la limitation aux liquides nicotinées à 10ml...
Plus cher et plus chiant...heu, pardon, pénible ...

@Pashmina :

sinon, le négatif pour moi c’est la limitation aux liquides nicotinées à 10ml...
Plus cher et plus chiant...heu, pardon, pénible ...

Certes. Mais encore possible si on ne vape pas à des taux de nicotine élevés. Enfin, si on reste aux boosters.
Qui plus est, je ne sais pas combien de vapoteurs pratiquent le liquide fait maison, mais je pense que cela doit concerner peu d'entre nous, peut-être 10 à 20% ?
Je pense que beaucoup de vapoteurs qui sont sur des liquides tout faits avec des ecigs d'entrée de gamme ou pour débutants n'ont probablement pas vu de différence !
Entendons-nous bien, je ne défends pas la TPD, hein, mais pour le moment, les conséquences sont plutôt minimes, sauf sur le fait maison, évidemment ! Ces conséquences minimes sont plutôt une bonne nouvelle, ma foi ! Même s'il se peut que cela ne dure pas forcément une éternité. A voir par la suite...

Franck a écrit:@Den'ice :

Au moins, c'est beaucoup plus court que moi !

Oui c'est court.
Mais c'est à réfléchir pour chacun d'entre nous

Pour le reste, rien à redire, je n'ai pas trouvé de faute d’orthographe et surtout je n'ai pas véritablement suivi l'actualité de la vape en 2017...

Den'ice a écrit:Bourjoir ,

Point positif et point négatif :

"Je vape et j't'emmerde !"

C'est aussi mon opinion.