[e-santé.fr 13/09/2013] Lancet, une étude passée à la loupe !

en regardant les chiffres de plus près, elle montre surtout que la e-cigarette et le patch ne sont pas plus efficaces qu’un placebo, à savoir la cigarette électronique sans nicotine.

La véritable conclusion est qu’une mauvaise cigarette électronique n’est pas plus efficace qu’un placebo.

de nombreuses études ont montré que les patchs à la nicotine étaient nettement supérieurs au placebo dans le sevrage nicotinique. Pourquoi n’est-ce pas le cas ici ? Par ailleurs les études d’observation et les quelques études expérimentales montrent un fort potentiel de la cigarette électronique pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Pourquoi cette donnée n’est-elle pas retrouvée non plus ?

Ces différences entre les bonnes pratiques cliniques actuelles et le protocole de l’étude, expliquent très simplement pourquoi les patchs n’ont pas été plus efficaces que le placebo dans la publication du Pr Bullen.

Il en ressort que le modèle (d'ecig) distribué aux participants date de plus de 3 ans, que ceux-ci n’avaient qu’une seule cigarette et qu’un chargeur de secours leur a été distribué dans un deuxième temps. Quant aux cartouches, leur capacité n’était que de 0,5 ml, soit 8 mg de nicotine ce qui correspond au maximum à 5 cigarettes.

Il (Pr Bullen) précise du reste, à la fin de sa publication, qu’avec les dispositifs distribués les vapoteurs ne pouvaient obtenir que 20 % des doses de nicotine qu’ils obtenaient avec la cigarette.

Le fait que les participants de l’étude Bullen n’ont utilisé que 8 mg de nicotine par jour confirme qu’ils n’étaient pas satisfaits par le matériel qui leur avait été procuré ni par les explications qui leur avaient été données.

I love juice a écrit:mais comment peut on parler de placebo quand la gestuelle et les sensations de fumer sont conservées?