Les professionnels (de santé) partagés sur l'interdiction de la vape dans les lieux publics

C'est un festival de co........ aujourd'hui  

Le début de l'article publié ce jour dans le Journal International de Médecine dont le titre est (presque) identique au titre du topic :

Paris, le mardi 9 juillet 2013 – S’il paraît difficile de déterminer si la cigarette électronique pourrait être considérée comme un dispositif de sevrage efficace, il semble de plus en plus acquis qu’elle nuit gravement à la lutte contre le tabagisme ! Il semble en effet que ce produit focalise aujourd’hui une grande partie des actions des pouvoirs publics concernant le tabac, alors qu’il ne représente sans doute pas, de l’avis de tous, le principal fléau.

source : http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/02/23/01/document_actu_pro.phtml

Je préfère ne pas faire de commentaire  

     

Frédéric

Il semble en effet que ce produit focalise aujourd’hui une grande partie des actions des pouvoirs publics concernant le tabac, alors qu’il ne représente sans doute pas, de l’avis de tous, le principal fléau.

Et ça va encore être de notre faute sans doute !  

Je trouve cet article plutôt intéressant...

 Heu… oui, c’est vrai.
Mais on est pas loin de « on va interdire le VP, comme ça on peut se recentrer sur la lutte contre le tabac. »

Pour la deuxième fois de ma vie : WTF !

Moi je ne lis pas du tout comme ça...
le sondage est même plutôt en notre faveur...

ce n'est pas le reste de l'article qui me dérange, c'est uniquement le début (complété quand même par quelques phrases par la suite) qui présente nos VP comme une nuisance à la lutte contre le tabagisme  

Il dénonce surtout la focalisation inopportune des pouvoirs publics sur ce produit au détriment du tabac. Donc, ce n'est pas les vapoteurs qui sont accusé, mais présentés comme des victimes injustement suspectées.

ben, oui, il n'y a pas de tirs à boulet rouge. Il pose le problème vis-à-vis de l'interdiction dans les lieux publics. Sujet qui est en grande discussion ici aussi je vous le rappelle.  

Je pense aussi qu'ils veulent dire que les états sont plus préoccuppé par l'e-cig que par la lutte contre le tabagisme. Et comme pas mal de journal médicaux, vu le manque de retour et de recul, ils ne se mouillent pas trop concernant la taxicité etc...
En même temps ce n'est pas le but de l'article.

cnefracasse a écrit:Il dénonce surtout la focalisation inopportune des pouvoirs publics sur ce produit au détriment du tabac. Donc, ce n'est pas les vapoteurs qui sont accusé, mais présentés comme des victimes injustement suspectées.

+1 ( ou opportune des soits disants conseilleurs qui sont payés par Bigpharma ou Bigtobacco !

Etant doublement concerné, utilisateur de VP et professionnel de santé, je retiens surtout que sur un sondage plutôt important (607 personnes), "seulement" 51% des professionnels de santé interrogés sont pour une interdiction de la vape dans les lieux publics et ils précisent même ceci :

"Un sentiment qui est partagé par une courte majorité de professionnels de santé qui ont été 51 % à se déclarer favorables à l’interdiction de la cigarette électronique dans les lieux publics dans un sondage conduit notre site du 16 juin au 7 juillet auquel ont répondu 607 lecteurs. Sensibles à la notion d’exemplarité, les professionnels de santé semblent donc, à une courte majorité, se ranger derrière la position du ministre de la Santé et de nombreux experts, quand bien même le danger direct pour la santé publique est quasiment inexistant. Ces praticiens auront sans doute également observé que si la distinction entre e-cigarette et cigarette réelle pourrait être faite dans les lieux de convivialité, elle paraît plus difficile à admettre dans les écoles, les hôpitaux ou encore justement les avions ! Or, plutôt que d’opérer une différenciation entre des catégories de lieux publics, préfèrent-ils se prononcer pour une absence totale de vapotage."

On n'est pas loin d'une majorité contre l'interdiction, non ?