[ARTICLE 12/03/19]vapingpost.fr : non, les vapoteurs n’ont pas 56 % de chances en plus d’avoir une crise cardiaque

@sanatorium nous avait alerté sur ce fil de discussion mais le 7 mars 2019, des chercheurs ont communiqué sur les résultats d'une étude menée sur un peu moins de 100 000 personnes. Il ressortirait de cette étude que :

"Le taux de crises cardiaques était supérieur de 34% chez les vapoteurs, comparé aux non-vapoteurs, en corrigeant par les facteurs de risque de l'âge, du sexe, de l'indice de masse corporelle, du cholestérol, de la tension artérielle et de l'historique de tabagisme. Pour les maladies artérielles, la hausse était de 25%, et pour la dépression et l'anxiété de 55%."

Vapingpost vient de publier un article qui revient sur cette étude.
Par exemple, on apprend qu'en fait aucune étude n'a encore été publiée puisqu'elle devait être présentée "en avant-première" cette semaine au congrès de cardiologie américain (le 11/03). Des dizaines d'articles, des reportages ont été écrits et diffusés sans que personne n'ait eu accès à cette étude, n'ait pu l'étudier, analyser, voire éventuellement la critiquer. Ben oui, on ne sait jamais, même des scientifiques peuvent se tromper.  Ou les journalistes, pourquoi pas ?

Deuxième point : les chercheurs eux-mêmes énoncent qu'ils n'ont pas établi de relation de cause à effet entre ce qu'ils ont observé et la vape. Mais cela n'a pas empêché les journalistes de le faire. Ben, ce n'est pas drôle sinon.

Le Pr Dautzenberg résume ce que l'on sait aujourd'hui de cette étude :

" faire l’hypothèse que les vapoteurs utilisent en médiane l’e-cig depuis 1 an est très plausible et recouvre exactement le chiffre que cette étude donne, soit 34 % de sur-risque contre 65 % de plus chez les fumeurs. Ce papier confirme donc que les vapoteurs sont des anciens fumeurs… Ce qui n’est en rien une surprise "

Il est donc urgent d'attendre avant de tirer des conclusions définitives.


Bonne lecture et bonne vape !

@marcuche :

Tu es l'exemple bien vivant, papy , que la vape peut être non seulement efficace mais, en plus, on peut aussi l'arrêter si on le souhaite.

Mais tu as raison sur un point : si certains sont inquiets pour leur santé suite à cette étude (apparemment toujours pas publiée), qu'ils n'hésitent pas à en parler à leur médecin ou leur cardiologue qui, en toute logique puisqu'ils ont affaire à des anciens fumeurs souvent depuis peu, devraient faire un set-up assez poussé et vérifier tout cela.