Nous ne sommes plus fumeurs, grâce à la vape! Témoignages

https://www.facebook.com/jenefumeplusgracealavape.eu/?rc=p

Bon, je suis toujours aussi nulle pour insérer un lien

https://www.jenefumeplusgracealavape.eu/

Voila Dame Gardane

@gardane V2 :

Ben, non, ton lien fonctionne très bien.

C'est une initiative intéressante mais qui ne concernera probablement que celles et ceux qui se sentent concernés. Sur Facebook, on ne va voir que ce qu'on a envie de voir.
Qui plus est de nombreuses initiatives de la sorte ont eu lieu ou existent (1000 témoignages pour la vape, pétition de l'AIDUCE, forums, groupes sur la vape, twittbombs, EFVI, etc.). Du coup, on éparpille les témoignages mais c'est à la mode.
Les plus anciennes et anciens en ont fait des témoignages et des pétitions et des actions !
De plus, il faut être de mauvaise foi, pour prétendre que personne n'a jamais pu arrêter avec la vape. Dans les villes, on croise souvent des vapoteurs qui ont arrêté de fumer. Donc, à moins de vivre dans des coins reculés, on ne peut que constater le phénomène. Même l'UE a estimé que de l'apparition de la vape à 2014, 6 millions de fumeurs européens avaient arrêté grâce à la vape.
Même les plus acharnés des détracteurs n'affirment pas que personne ne peut arrêter grâce à la vape, ils prétendent que ce n'est pas efficace pour la majorité des gens, que ce n'est pas efficace à long terme, que cela peut être dangereux, que cela peut être une passerelle vers le tabac pour les jeunes. Donc, même en recueillant 100 000 témoignages, cela ne changera pas la démonstration des anti-vape qui ont un discours particulièrement fin et rôdé.
Ce qui reste maintenant à faire est de mesurer de manière assez fiable le degré d'efficacité de la vape. Parmi celles et ceux qui s'y mettent, combien réussissent à arrêter le tabac? Combien échouent ? Pourquoi échouent-ils ? Là, il y encore encore un immense chantier.
Mais bon, cela reste une initiative sympathique et, comme nous somme en démocratie jouissant d'une certaine liberté d'expression, on a le droit de dire ce que l'on pense et ce que l'on vit. Quelque fois cela fait du bien de s'exprimer !

@Franck Si je relaie cette initiative, c'est qu'il y a matière...
En ce moment, c'est même très chaud!
Je ne vais pas relayer tous les articles qui ont été publiés dans les médias depuis une semaine mais juste celui de Jean-yves Nau qui écrit à contre-courant, défendant la vape comme à son habitude, et qui parle de cette enquête qui à motivé les autres médias à publier contre.
https://jeanyvesnau.com/2017/11/07/cigarette-electronique-comment-observer-son-efficacite-sans-parvenir-a-la-conseiller/

Pour ceux qui ne pratiquent pas facebook, j'ai pris le rouge, dans le texte pour mettre en évidence ce qui a été repris par tous ou presque y compris les JT.

JOURNALISME ET SANTÉ PUBLIQUE
Le blog de Jean-Yves Nau, journaliste et docteur en médecine

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Cigarette électronique : comment observer son efficacité sans parvenir à la conseiller
7 novembre 2017 jeanyvesnau  addiction, Argent, Médecine, Polémique, Politique, Sevrage, tabagisme  Étiquettes : 20 minutes, addiction, Bulletin épidémiologique hebdomadaire


Bonjour

Les statistiques décrivent-elles la réalité ? Peuvent-elles peser sur elle ? Le dernier numéro du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consent à se pencher sur la cigarette électronique 1. Et parvient à ne pas répondre à une question sanitaire essentielle : la e-cigarette est-elle un outil efficace pour l’arrêt du tabac ?

« La réponse à cette question reste à ce jour controversée : d’un côté, les deux essais contrôlés randomisés publiés à ce jour montrent que la e-cigarette peut être efficace pour aider à l’arrêt du tabac, de l’autre, des études de cohorte en population générale sont plus réservées quant à son efficacité, résume Anne Pasquereau (Santé Publique France), première auteure. Dans ce contexte, cette étude est la première à apporter des résultats sur le rôle de la e-cigarette parmi les fumeurs Français. Notre objectif était d’évaluer si l’utilisation régulière d’e-cigarette parmi les fumeurs quotidiens était associée 6 mois plus tard à l’arrêt du tabac. »

L’étude publiée dans le BEH est, modestement, une étude observationnelle (devenir des fumeurs en conditions réelles) et non pas stricto sensu une étude d’efficacité. Les auteurs ont interrogé à six mois d’intervalle (en septembre 2014 et mars 2015) 2 057 fumeurs âgés de 15 à 85 ans, représentatifs des fumeurs français selon la méthode des quotas. Les fumeurs qui vapotaient régulièrement – 252 « vapo-fumeurs » (sic)-  ont été comparés aux 1805 fumeurs exclusifs. Les profils socio-économiques et les caractéristiques de consommation de tabac des fumeurs ont été pris en compte dans les analyses statistiques.

Réduire sans arrêter

Voici les trois principaux constats :

. Les vapo-fumeurs sont plus nombreux que les fumeurs exclusifs à avoir réduit de moitié ou plus leur consommation quotidienne de cigarettes : 26 % versus 11 %.

. Les vapo-fumeurs sont plus nombreux que les fumeurs exclusifs à avoir tenté d’arrêter de fumer au moins 7 jours au cours du dernier mois : 23 % versus 11 %.

. Concernant l’arrêt du tabac d’au moins 7 jours à 6 mois, il n’y avait pas de différence significative entre vapo-fumeurs et fumeurs exclusifs.

Conclusions des auteurs : « Parmi les fumeurs, ceux qui utilisaient régulièrement une e-cigarette ont plus souvent essayé d’arrêter de fumer et réduit leur consommation de cigarettes au suivi à 6 mois. L’efficacité de l’e-cigarette pour arrêter de fumer reste en débat ». Conclusion de 20 minutes : « Le vapotage permet de réduire sa consommation de cigarettes, mais pas d’arrêter de fumer ».

E-cigarette gratuite

Anne Pasquereau est prudente : « Comme toute étude scientifique, celle-ci comporte aussi des limites qu’il convient de rappeler : la durée du suivi est relativement courte, l’échantillon de vapo-fumeurs est de taille modeste. Enfin le fait d’être devenu vapo-fumeur peut refléter une volonté initiale de cesser de fumer qui se traduit in fine par des tentatives d’arrêt plus fréquentes ». Et elle ajoute ceci :

« Cette étude porte sur des fumeurs de la population générale suivis en conditions réelles. Un contexte différent des essais cliniques où les fumeurs sont suivis de près et où la e-cigarette est fournie gratuitement et peut être perçue comme l’outil qui va enfin permettre d’arrêter de fumer, ce qui peut influencer le comportement des fumeurs. »

Qu’attend Santé Publique France pour fournir gratuitement les cigarettes électroniques dans des essais cliniques qui permettraient, enfin, de sortir des insupportables impasses actuelles ? Et d’en finir avec cette antienne qui, une nouvelle fois, signe l’impuissance coupables de nos autorités sanitaires :

« Santé publique France continuera à suivre l’évolution de l’usage d’e-cigarette en France via ses enquêtes Baromètres santé. Ces données et celles du domaine de la recherche permettront d’avancer dans la réflexion sur la place de la e-cigarette dans le sevrage tabagique. »

A demain

1 « CIGARETTES ÉLECTRONIQUES, TENTATIVES D’ARRÊT ET ARRÊT DU TABAC : SUIVI À 6 MOIS »  Anne Pasquereau (anne.pasquereau@santepubliquefrance.fr), Romain Guignard, Raphaël Andler, Viêt Nguyen-Thanh Santé publique France, Saint-Maurice, France

* Adapté de : Pasquereau A, Guignard R, Andler R, Nguyen-Than V. Electronic cigarettes, quit attempts and smoking cessation: a 6-month follow-up. Addiction. 2017;112(9):1620-8.

@gardanev2 :

Oui, nous avons d'ailleurs parlé de cette étude ici.
Le problème n'est d'ailleurs pas tant cette étude qui ne dit rien de particulier, sauf que les vapo-fumeurs auraient du mal à arrêter le tabac, que la traduction "journalistique" sur le net notamment, toujours aussi nulle.
Tant que nous voudrons de l'information rapide, être avertis avant tout le monde, nous aurons une information de merde. C'est très simple.  Un peu simplifié, peut-être.
en tout cas, depuis cette étude, je m'amuse beaucoup. Dès qu'il y a un abruti qui m'en parle (ou une, la bêtise n'a pas de sexe), je réponds un truc :" tout à fait, la vape n'est pas du tout efficace. Je n'ai d'ailleurs pas du tout arrêté le tabac depuis 2010. je suis un gros mytho. D'ailleurs, je crois tenir dans la main une ecig alors qu'en fait, c'est une Malboro !"

Beau tacle! Moi je réponds "donc tu me traites d'imbécile, là, en direct!".
C'est vrai que ça calme sur le coup, mais des milliers de fumeurs vont encore crever de cette désinformation.

@gardaneV2 :

Peut-être, gardane, mais je ne crois pas. La vape a toujours été critiquée. Mais cela ne l'a jamais empêché de se développer. La vape échappe à tout phénomène politique ou médiatique. Elle n'est pas née d'un grand groupe, elle n'a pas été soutenue par les médias dans son développement, sauf peut-être un peu entre 2012 et 2014. Depuis, ils se rattrapent bien.
Elle s'est développée car certains ont essayé et ont proclamé sur le net :"cela fonctionne !"
Et aujourd'hui, il y a en France entre 1 et 3 millions de vapoteurs. Nous sommes les meilleurs relais de la vape. Si cela fonctionne pour nous, si notre santé se maintient, alors nos proches, nos amis, nos collègues, nos voisins le verront bien

C'est vrai que je rêve d'un monde où, là, demain, le gouvernement et les médias diraient enfin la vérité et où, là, demain, et pendant tout le mois sans tabac, les fumeurs iraient enfin, en toute confiance (ou presque) dans les boutiques s'informer, et où, là, demain 30 à 40% de ces fumeurs verraient leur vie changer grâce à l'arrêt du tabac.

Chaque fois qu'on casse mon rêve, je me rebelle, pourtant, à mon age, je sais bien que j'aurais du mettre mon mouchoir par dessus et depuis longtemps.

Il est si facile à atteindre ce rêve, suffirait que les friqueux se taisent, et les journalistes fassent leur métier, rien de plus, juste un mois, le mois ou ils prétendent avoir le même rêve que moi.

@gardaneV2 :

Tu es entière et engagée et c'est bien !
Perso, je n'attends rien des médias dans leur ensemble plongés qu'ils sont dans la course au scoop, au sensationnel, à la transmission de l'information sans analyse, sans recul, sans recoupage. Je n'attends pas plus des politiques pris dans les sondages, les lobbys, les groupes de pression.
Par contre, depuis que je vape, j'avoue été plus que déçus par bon nombre d'experts en médecine. Eux aussi sont pris dans les intérêts commerciaux, dans leurs préjugés et leurs idées préconçues. Pas tous, il ne faut pas généraliser, mais beaucoup.

Il est si facile à atteindre ce rêve, suffirait que les friqueux se taisent, et les journalistes fassent leur métier, rien de plus, juste un mois, le mois ou ils prétendent avoir le même rêve que moi.

C'est une belle et immense phrase, dame gardane !

En écrivant cette phrase, j'avais tout à fait conscience de me placer du côté des bisounours, je me suis dit, tant pis, c'est ce que je pense et je l'aurais dit, na!

Ta réponse m'a laissée sans voix, merci

@gardaneV2 :

Un petit côté bisounours peut-être. Mais je ne dirais pas cela. Il y a un côté rêveur (le mot "rêve" répété deux fois), un petit côté poésie aussi avec un rythme dans le phrasé.
et dans cette période où l'on ne voit pas bien où l'on va et quel sera l'avenir de l'humanité, le rêve, la poésie, les ambitions (dans le sens général pas égoïste) sont des choses plus que jamais nécessaires, non ?