La cigarette dans les lycées

Le débat est relancé concernant la petite clope pendant la récréation. Cet article de RTL à lire ici me fait penser à ce dicton:

UN PAS EN AVANT, TROIS PAS EN ARRIÈRE...

Bonne lecture

Principe de plaisir dangereux opposé au principe de réalité.

@Morticia :

Merci pour l'info
Sachant qu'au lycée, hormis pour les redoublants, on a moins de 18 ans, selon la loi française, on ne devrait pas pouvoir se procurer des cigarettes ou difficilement.
Du coup, c'est très amusant : la loi autoriserait les jeunes à fumer à l'intérieur des lycées des cigarettes que la loi leur interdit d'acheter.
La cohérence, c'est bien !

Franck a écrit:la loi autoriserait les jeunes à fumer à l'intérieur des lycées des cigarettes que la loi leur interdit d'acheter.
La cohérence, c'est bien !

C'est exactement ça.
On marche sur la tête!!!

Punaise, j'avais lu: ...ou contraindre les élèves de fumer.

Sinon, +1 avec Franck. RIDICULE !

Il est toujours plus facile de se procurer des clopes que des liquides ou matériels de vape. Donc les jeunes fument plus qu'ils ne vapent. Cela dit les attroupements devant l'entrée des bahuts aux pauses sont propices à des dégâts énormes. Sans parler de terrorisme, rien qu'une bagnole qui dérape, qui ne tourne pas assez vite, et voilà quelques gamins de fauchés. Les proviseurs se sont en effet poser la question de ce qui était le pire : laisser les gamins dehors pour éviter la tentation de la cigarette aux non fumeurs (qui passent dans un nuage de fumer pour entrer au lycée) ou bien protéger des gamins d'un éventuel accident, sachant que de toute façon, dans l'enceinte de l'établissement ou à l'extérieur, l'exemple sera le même et la tentation aussi. Entre deux maux...

J'avoue même qu'au lycée on pense plus à se procurer un pochon d'herbe qu'un e-liquide...

En effet, là où il serait possible d'agir concrètement, c'est sur la vente de cigarettes aux mineurs plutôt que sur le lieu où il ont le droit de consommer...

Je confirme les propos de Morticia30131 : dans notre lycée, aucun de mes élèves ne vapote ; par contre, pas un jour sans qu'un ou plusieurs d'entre eux (fille comme garçon) n'arrive(nt ) dans les vapes... et pas les notres (ok, c'est nul, désolée 🤗). C'est peut être cela qui devrait inquiéter nos politiques mais là c'est la prof de SES qui reprend le dessus.

C'est pas croyable... je ne crois pas être la seule dans ce cas mais bon...

J'ai vraiment commencé à fumer à 14 ans, j'allais chercher du tabac pour mon bô-père à l'épicerie du village. Plus tard dans la journée, j'allais m'acheter les miennes. Pas une fois, qui que ce soit ne m'a demandé ma carte d'identité ni même refusé de me vendre des clopes (ou des packs de bière)...
Il y a vraiment matière à faire pour appliquer les lois existantes!!!

L'ado est l'avenir du buraliste, ainsi que de l’État.
Si moitié moins de fumeurs ado ne commençait pas à fumer(interdictions appliquées)  on avancerait vers la fin du tabagisme.

Cela me laisse perplexe , dans le lycée de mon fils , ils ont le droit de fumer dans la cour pour causes de risques d'attentats , en fait cela ne date pas de cette année , il y a bien longtemps que c'est le cas , pourtant il y a plus de 20 ans ce n'était pas le cas , j'avais même reçu dans ce même lycée une exclusion d'1 jour pour avoir fumé dans les WC

Certes ce n'est pas à l'éducation nationale de dire quoi faire aux ados , c'est aux parents de le faire , mais nous sommes tout de même dans un lieux publique...
Quand je vois que quand je prends le train , dès le hall de gare je n'ai plus le droit de fumer (ni même vapoter) , sur les quais non plus , dans le train encore moins et là on laisse le choix aux proviseurs de laisser courir ou pas.

A coté de ça , l'E-cigarette est vu par l'état comme un objet "satanique" qui incite soi disant à fumer...

Quelqu'un aurait une Dolorean histoire de revenir quelques années en arrière ?

Au lycée on avait le droit de sortir de la cour il me semble... si ca n'a pas changé dans ce cas comment empecher les jeunes de fumer sur l'espace public dit la rue ?

Au lycée à côté de chez moi (que mes enfants ont fréquenté), on voyait quotidiennement des gamins se rouler des joints juste devant. Je veux dire, à 2 mètres du portail d'entrée du bahut.
Quand j'ai interpellé le CPE sur la question, j'ai eu droit à : "bah ils sont dehors hein, on peut rien faire".
Et quand je lui ai parlé de la responsabilité de l'Education nationale, il m'a renvoyé à la responsabilité des parents.
Je lui ai indiqué que, vu que les parents travaillent, en semaine nos gosses passaient plus de temps avec eux qu'avec leurs parents, et que donc, ils avaient à l'évidence une grosse responsabilité. Ce qu'évidemment il a rejeté...
Du coup je me suis souvenu de mes jeunes années... Si par malheur (pour nous) on nous choppait dans la rue, à proximité de l'école, en train de fumer, non seulement on passait un sale quart d'heure, mais nos parents étaient prévenus et à la maison aussi c'était notre fête...
Alors je sais bien qu'aujourd'hui, c'est plutôt les parents qui vont défoncer un prof qui s'en prend à leur gamin, mais tout de même...
Il faudrait quand même pas perdre de vue que si ça s'appelle "Education Nationale", c'est peut être pas pour rien...
J'dis ça, j'dis rien... trop facile de se dédouaner en se réfugiant derrière des arguments bidons.

Il me semble, à vérifier tout de même, que tout ce qui se passe sur le trottoir côté bahut est de la responsabilité du bahut, donc si ils peuvent intervenir.
Je bosse en collège et si il se passe quelque chose devant les grilles, je peux te dire que l'administration bouge direct.

ludovic.g a écrit:Il me semble, à vérifier tout de même, que tout ce qui se passe sur le trottoir côté bahut est de la responsabilité du bahut, donc si ils peuvent intervenir.
Je bosse en collège et si il se passe quelque chose devant les grilles, je peux te dire que l'administration bouge direct.

La loi est floue à ce niveau ; le chef d'établissement est responsable de ce qui se passe aux abords du lycée ou collège. La vraie question est du coup, quel est le périmètre des "abords". Selon la situation de l'établissement, le chef d'établissement, les relations avec la municipalité et la police/gendarmerie, l'âge du capitaine, c'est plus ou moins loin.