Article sur Vincent Dans les Vapes

Le Figaro propose ici un petit reportage sur Vincent Dans les Vapes et a interviewé pour l'occasion Charly Pairaud, le directeur général de la boîte. L'article est sympathique même s'il se rapproche d'un publi-reportage. Néanmoins le reportage a le mérite de mettre en avant la démarche de sérieux et de produits les plus sécuritaires possible de Vincent Dans Les Vapes qui est, selon moi, une réalité. On ne le dira jamais assez, alors qu'il y a des centaines, voire des milliers de gammes de liquides fabriqués par on ne sait qui, fabriqués on ne sait comment et on ne sait où, Vincent Dans Les Vapes est la première entreprise à avoir vu ses liquides certifiés AFNOR, c'est à dire à respecter des critères sanitaires assez stricts (interdiction de diacétyle, de sucre, par exemple), même si d'autres l'ont rejoint depuis (Alfaliquid, The Fuu pour ceux que je connais), une des rares à montrer quelquefois ces labos, comme sur cette vidéo :



Et, enfin, une des entreprises à faire régulièrement des recherches, comme dans l'extraction de la nicotine. Alors, bien sûr, l'ancienneté de la marque et son chiffre d'affaires lui permettent d'investir dans des labos mirobolants et dans la R&D, ce que des nouveaux sur le marché ne peuvent pas toujours, mais, lorsqu'on recherche des liquides les plus sains possible, c'est toujours rassurant de constater que des fabricants sont aussi dans cette démarche-là.

Bonne lecture et bonne vape !

Pour avoir une pleine confiance en une marque, j' aimerai voir de mes yeux les résultats d' analyses. De plus j' aimerai que ces analyses soient certifiées par un labo indépendant. Le passé nous a bien montré les triches de certaines marques.

Là, tu parles d' entreprises brassant pas mal d' argent. J' estime que ces entreprises devraient fournir ces résultats d'elles même. Une analyse coute cher pour un petit, mais pas pour elles. Dans la bouffe des très petits artisans, n' ayant pas beaucoup de moyens font ces analyses.
On sait tous que certains liquides sont plus ou moins soft pour la santé. Par exemple les très sucrés ou crémeux. On le sait, c' est bien, mais des chiffres rassureraient, pour éventuellement changer ses habitudes de vape.
Dans beaucoup de domaine la composition est obligatoire, pourquoi pas dans la vape !

@taquinaton :

Effectivement, je te rejoins sur certains points. J'aimerais aussi que des études sur la vapeur contrôlés par un laboratoire indépendant soient publiées régulièrement. D'ailleurs c'était un point que j'avais glissé dans le texte originel de l'Aiduce lorsque j'étais vice-président. Cela me paraîtrait sain, transparent.
Maintenant nous n'avons à notre disposition que les normes AFNOR qui sont certes perfectibles (opacité sur les moyens de contrôle, manque d'exhaustivité des substances interdites ou limitées) mais les seules à être en place et donnant quelques crédits.
Mais c'est tout ce système de normes qu'il faudrait revoir, et pas que dans la vape, système qui brasse pas mal d'argent, qui permet aussi de temps à autre de virer des concurrents, etc. Bref, effectivement pas très sain.
Mais comme on n'a que cela, que les travaux ont été menés à l'époque avec l'accord du ministère de la santé, que cette norme garantit, au moins sur le papier, l'absence de certaines cochonneries ou de substances douteuses, on ne peut que s'appuyer dessus.
De plus, si les utilisateurs souhaitent avoir la composition des liquides et des analyses des vapeurs, le mieux est de les demander. Si des milliers de vapoteurs faisaient la même chose, les fabricants n'auraient pas d'autres choix que de céder. et la plupart des utilisateurs ne se réveillent que lorsque des études montrent des choses pas très claires. Par exemple, à chaque fois que l'on parle de diacétyle, il y a une pression des utilisateurs et certains fabricants publient des analyses de liquides.

On va dans le bon sens soit, mais ça traine. Le battage médiatique de certaines marques sur la qualité de leurs produits, sans jamais la prouver, m'énerve un peu à force.
Un de ces quatre l' EU va nous pondre un truc très contraignant, à cause de ce manque de transparence. J' ai l'impression que c' est ce que veulent les plus grandes marques, à commencer par les françaises, pour virer les plus petits.
En France, en sommes on a une charte une charte, garantissant une certaine sécurité, OK. C' est mieux que rien mais on est loin du compte.
Depuis que je vape, je constate la guerre commerciale des marchands de liquides où tous les coups sont permis. Je m' attend à tout les coups bas possibles, de la part du monde du commerce.
Ta suggestion est très bonne, mais là tu rêves tout debout. Si on obtient 200 personnes pour suivre cette action ce serait un miracle

@Taquinaton :

Je rêve debout. Peut-être. Sauf que des utilisateurs qui arrivent à faire pression sur des professionnels, cela arrivait au début de la vape. Concernant le diacétyl, lorsque des utilisateurs américains avaient appris que les liquides Flavour Art en contenaient, il y a eu un lever de boucliers et un boycott de la marque qui a du s'adapter fissa sous peine de disparaitre corps et bien.
Qui a imposé les premiers bouchons sécurité ? Les acheteurs. Qui a imposé des étiquettes avec les mentions obligatoires ? Les utilisateurs.
En fait, les premiers utilisateurs par une démarche active, ont souvent réussi à imposer pas mal de trucs. Donc c'est possible. A condition qu'ils soient suffisamment nombreux.
Et c'est là que je te rejoins. J'ai abandonné l'idée et me contente des normes AFNOR. Après tout, ces normes, aussi perfectibles et criticables soient-elles, c'est mieux que rien.
Pourtant, il suffirait qu'un quart des vapoteurs disent de temps à autre aux professionnels, aux distributeurs, aux boutiques :"il y a quoi dans la vapeur des liquides que vous me vendez ? Du diacétyl ? Du formaldéhyde ? Des métaux lourds ? Rien de tout cela ? Vous avez des analyses de liquides pour me montrer cela ? Pourquoi vous ne pouvez pas prouver que vos liquides sont plutôt sains ? "