[ARTICLE 10/12/24]vapingpost : 16 pays d’Europe pressent pour une taxation de la cigarette électronique

Vaping post nous apprend (ou nous rappelle) ici que 16 pays de l'union européenne demandent un taxation commune au sein de l'UE sur les produits de la vape, notamment des liquides. Et parmi ces 16 pays, on trouve la France.
On se rappellera, car cela ne date pas d'il y a très longtemps, que l'ancien gouvernement Barnier avait retoqué un amendement de Charles de Courson sur la taxation des liquides. A priori, pour ne pas trop pénaliser les françaises et français, sachant que d'autres impôts, taxes étaient prévus. Dans le même temps, ce gouvernement devait probablement savoir que la France avait signé un texte pour demander à la commission européenne la taxation des liquides.
Bon, comme vous le savez certainement, depuis, il n'y a plus de gouvernement Barnier, pas de budget non plus. Mais je trouve cela intéressant : refuser un amendement sur la taxation des liquides alors que la France a demandé cette taxation à la commission européenne. Moi, je trouve que cela a une certain beauté. Mais est-ce que cela donne envie de voter ? C'est une autre question.

Bonne vape !

@koffee668 :

Alors déjà, tu as raison sur un point : sans forcément qu'il y ait un débat public, quoi que ce ne soit pas forcément incohérent dans une démocratie qui fonctionne, il est surprenant de constater que la France ait donné un avis positif pour la taxation de liquides, ce qui pourrait toucher deux à trois millions de personnes, sans compter les fumeurs qui pourraient potentiellement passer à la vape, sans en informer le public. Il y a donc quelqu'un qui, au nom de la France et donc des français, s'est engagé et a signé sans juger bon de le dire publiquement. Ou alors l'information n'a pas été relayée.
Après il semblerait que ce soit un ancien gouvernement autre que celui de Barnier qui se soit engagé sur cette voie. Je crois que c'est l'ancien ministre François Braun, il y a plus d'un an, celui qui trouvait qu'interdire les arômes était du "bon sens".
Mais, apparemment, un autre courrier a été envoyé à Bruxelles cette année. Donc quelqu'un, au nom de la France, a confirmé la position initiale.
Cette discrétion a un avantage : le jour où cette taxe harmonisée dans l'UE verra le jour, les politiques pourront dire que cela a été imposé par la commission européenne " c'est pas nous, c'est les autres." .