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[Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
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Pugio
Franck
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[Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
France Info propose ici une interview d'Amine Benyamina, président de la Fédération française d’addictologie.
Comme souvent chez les journalistes, ne vous fiez pas totalement au titre de l'article qui focalise sur un des points négatifs soulevés par la Fédération française d'addictologie. Car on aurait pu choisir un autre titre parmi les propos tenus dans l'interview. Par exemple, on aurait pu titrer :
"la vape : un formidable outil de réduction des risques"
Ben oui, ce sont exactement les mots rapportés par Amine Benyamina. je vous livre la réponse à la question :"que pensez-vous de l'utilité de la cigarette électronique ?"
"C'est un formidable outil de réduction des risques. Il a montré que certaines personnes qui n'avaient pas la capacité d'arrêter de tirer sur la clope se sont rabattues sur ça. Et grâce à ce dispositif, elles ont réussi à s'en sortir.
Merci donc à Amine Benyamina de penser à nous, qui avons fumé des années et avons souvent galéré pour arrêter avant de trouver la vape. C'est tellement rare !
Oui, trois fois oui, c'est un formidable outil de réductions des risques.
Pour autant, la Fédération française d'Addictologie trouve que la vape a des limites puisqu'on peut être dépendant d'une vapoteuse. C'est vrai. Mais pour nous, ben, on ne devient pas addict. On l'était déjà. Il reste donc à savoir si l'addiction à la vape est aussi importante que celle du tabac. C'est une vraie question. Les multiples témoignages sur le forum m'incite à penser que la vape est souvent moins addictive que le tabac mais cela reste encore à prouver. Et pour celles et ceux qui souhaitent s'affranchir de cette addiction, il reste donc à travailler, souvent sur le long terme, pour se débarrasser de la vape.
La Fédération pointe aussi du doigt le marketing jugé agressif de certains produits, comme les puffs, faites pour plaire à un public jeune et peut-être pas forcément fumeur.
On a donc ici un discours qui me paraît équilibré même si on peut discuter sur les limites et points négatifs présentés par Amine Benyamina.
Néanmoins, il y a un point du discours qui me chagrine :
"La jeunesse, comme les moins jeunes, doivent être accompagnés dans l'arrêt du vapotage."
On a ici cette volonté de médicaliser, voire même peut-être d'infantiliser, cette volonté de dicter au peuple sa façon de vivre : "la vape, ce n'est pas bien à terme". Il faut arrêter. Si quelqu'un souhaite de l'aide pour arrêter de vaper, pourquoi pas effectivement recourir à un professionnel de la santé. Encore faut-il qu'on en ait véritablement besoin. Certains peut-être, d'autres pas. Cela revient à la question : la vape est-elle aussi addictive que le tabac ? Mais le recours à une éventuelle aide médicale pour arrêter de vaper ne devrait être qu'une option pour les personnes qui le souhaitent et non une obligation. C'est en tout cas mon opinion, si vous n'êtes pas d'accord, n'hésitez pas à le signaler
Mais, avant de s'attaquer aux vapoteurs qui souhaitent persister dans cette épouvantable manie, je conseille à la Fédération française d'addictologie de regarder en priorité ce qui se passe dans le milieu politique. Nous en avons appris de belles ces derniers jours sur le rapport à l'alcool de nos chers députés. C'est à lire ici. Et dire que certains nous emm... avec les liquides fruités ou gourmands. Je vais arrêter là, je vais devenir méchant
Bonne vape !![[Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie 3171900011](/users/2813/47/87/19/smiles/3171900011.png)
Comme souvent chez les journalistes, ne vous fiez pas totalement au titre de l'article qui focalise sur un des points négatifs soulevés par la Fédération française d'addictologie. Car on aurait pu choisir un autre titre parmi les propos tenus dans l'interview. Par exemple, on aurait pu titrer :
"la vape : un formidable outil de réduction des risques"
Ben oui, ce sont exactement les mots rapportés par Amine Benyamina. je vous livre la réponse à la question :"que pensez-vous de l'utilité de la cigarette électronique ?"
"C'est un formidable outil de réduction des risques. Il a montré que certaines personnes qui n'avaient pas la capacité d'arrêter de tirer sur la clope se sont rabattues sur ça. Et grâce à ce dispositif, elles ont réussi à s'en sortir.
Merci donc à Amine Benyamina de penser à nous, qui avons fumé des années et avons souvent galéré pour arrêter avant de trouver la vape. C'est tellement rare !

Pour autant, la Fédération française d'Addictologie trouve que la vape a des limites puisqu'on peut être dépendant d'une vapoteuse. C'est vrai. Mais pour nous, ben, on ne devient pas addict. On l'était déjà. Il reste donc à savoir si l'addiction à la vape est aussi importante que celle du tabac. C'est une vraie question. Les multiples témoignages sur le forum m'incite à penser que la vape est souvent moins addictive que le tabac mais cela reste encore à prouver. Et pour celles et ceux qui souhaitent s'affranchir de cette addiction, il reste donc à travailler, souvent sur le long terme, pour se débarrasser de la vape.
La Fédération pointe aussi du doigt le marketing jugé agressif de certains produits, comme les puffs, faites pour plaire à un public jeune et peut-être pas forcément fumeur.
On a donc ici un discours qui me paraît équilibré même si on peut discuter sur les limites et points négatifs présentés par Amine Benyamina.
Néanmoins, il y a un point du discours qui me chagrine :
"La jeunesse, comme les moins jeunes, doivent être accompagnés dans l'arrêt du vapotage."
On a ici cette volonté de médicaliser, voire même peut-être d'infantiliser, cette volonté de dicter au peuple sa façon de vivre : "la vape, ce n'est pas bien à terme". Il faut arrêter. Si quelqu'un souhaite de l'aide pour arrêter de vaper, pourquoi pas effectivement recourir à un professionnel de la santé. Encore faut-il qu'on en ait véritablement besoin. Certains peut-être, d'autres pas. Cela revient à la question : la vape est-elle aussi addictive que le tabac ? Mais le recours à une éventuelle aide médicale pour arrêter de vaper ne devrait être qu'une option pour les personnes qui le souhaitent et non une obligation. C'est en tout cas mon opinion, si vous n'êtes pas d'accord, n'hésitez pas à le signaler

Mais, avant de s'attaquer aux vapoteurs qui souhaitent persister dans cette épouvantable manie, je conseille à la Fédération française d'addictologie de regarder en priorité ce qui se passe dans le milieu politique. Nous en avons appris de belles ces derniers jours sur le rapport à l'alcool de nos chers députés. C'est à lire ici. Et dire que certains nous emm... avec les liquides fruités ou gourmands. Je vais arrêter là, je vais devenir méchant

Bonne vape !
![[Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie 3171900011](/users/2813/47/87/19/smiles/3171900011.png)
Franck- Admin
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
A part décision de justice suite à des crimes/délits il n'y a aucune obligation de traitement d'une quelconque addiction donc inutile de se monter le bourrichon.Franck a écrit:... arrêter de vaper ne devrait être qu'une option pour les personnes qui le souhaitent et non une obligation....
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Pugio- Brume (contributeur installé)
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
@Pugio :
Je ne monte pas le bourrichon. Mais il y a un discours que j'entends depuis que je vape et qui me lasse. Bon, heureusement, il n'a jamais trop pris dans le paysage politique français jusqu'à maintenant mais pourrait le faire. Puisqu'il est répété fréquemment et qu'on le retrouve ici ou là dans les médias.
C'est l'idée que je crois être sous-jacente dans le discours de cette fédération, à tort peut-être. Discours que l'on retrouve ailleurs chez certains professionnels de la santé sous d'autres formes et avec d'autres expressions. Par exemple, récemment chez l'académie nationale de médecine française (lire ce sujet:
"réserver le recours à l’e-cigarette jetable aux personnes fumant du tabac afin de leur faciliter l’obtention d’un sevrage."
Pour réserver la vape au fumeur (bon OK, ici on cite uniquement les puffs), faciliter l'obtention d'un sevrage et éviter que les personnes sortant de tabagisme ne restent pas trop dans la vape en les accompagnant, il y a qu'un seul moyen à ma connaissance : médicaliser la vape. Du matériel de vape et du liquide uniquement disponible si une ordonnance médicale est délivrée par un médecin.
Cela fait plus de 10 ans que l'idée circule parmi certains pontes de la santé et que l'on retrouve très régulièrement dans certaines déclarations dans les médias. Généralement, à travers d'expression comme "ce serait bien de réserver la vape uniquement aux fumeurs", "Il ne faut pas que les vapoteurs continuent longtemps, ils doivent arrêter", "il faut accompagner les vapoteurs".
Et médicaliser la vape, ce n'est pas de la science-fiction, un pays le fait : l'Australie. Avec de brillants résultats apparemment (lire ici).
D'autres y ont pensé.
N'est-ce pas la solution à tous les problèmes ? En médicalisant la vape et en réservant la délivrance dans les pharmacies, les mineurs auraient du mal à y avoir accès, les personnes fumeuses puis vapoteuses seraient alors accompagnées tout au long du processus. Et puis comme les ordonnances ne seraient délivrées que quelques temps, ils arrêteront la vape assez vite. Par obligation.
Et puis quoi ? La vape sert au sevrage tabagique ? Ok, alors, comme les moyens de sevrage tabagique doivent être validés par les autorités de santé (ANSES en France) et contrôlés par le milieu médical, la vape doit l'être aussi.
Non, vraiment, sur le papier, comme cela, cela marche bien. Sur le papier seulement. Et puis cela peut permettre de donner du boulot aux tabacologues et peut-être des nouveaux débouchés à certains laboratoires pharmaceutiques qui ne doivent pas tous être ravis du succès de la vape. Mais bon, ici, je suis mauvaise langue. Il est vrai que l'on a jamais vu un seul médecin être en conflit d'intérêt avec des labos pharmaceutiques.
Mais sans parler de corruptions, car, heureusement, tous les professionnels de la santé ne le sont pas, c'est un peu dans leur ADN d'avoir ce type de réflexes. On parle de sevrage ? D'addiction ? Alors il faut un suivi médical. On cause alors consultations, médicaments, traitements, soins, séjours de soins, etc.
Mais, sans parler d'application politique qui effectivement n'est pas d'actualité en France en tout cas, je crois que ce n'est pas à un professionnel de la santé de me dire comment je dois vivre ma vie. Nous ne sommes pas des gamins que l'on doit éduquer (ou formater). En tant que citoyens libres et éclairés, il me semble que nous ne devons pas accepter ce genre de discours ou d'idée. Ce que j'attends d'un professionnel de la santé est :
- de nous soigner le mieux possible lorsque nous sommes malades ;
- de nous dire quels sont les risques que nous encourrons lorsque nous avons un comportement/une habitude présentant un risque.
Pas de me dire que je "dois être accompagné" dans la sortie de la vape. Là encore, cela fait partie me semble-t-il d'un discours que certains connaissent bien : "la vape, c'est pas bien. Il faut arrêter la vape une fois que l'on a arrêté le tabac ". Certes, la vape n'est probablement pas anodine sur le plan de la santé mais ce n'est pas en forçant, incitant que les experts de la santé arriveront à quoi que ce soit. C'est en expliquant les conséquences des options possibles pour que justement on puisse faire des choix de manière éclairée et être accompagné si on le souhaite.
Perso, je n'en ressens nul besoin d'être accompagné. Mais c'est gentil d'y avoir pensé
Enfin, je rappelle, avant que l'on ne l'oublie, que j'ai trouvé l'interview plutôt équilibrée, même s'il y a des choses que je trouve discutables, chacun se fera sa propre opinion. J'ai aussi beaucoup apprécié le jugement global sur la vape jugée être un formidable outil de sevrage. Il est très rare qu'une association/fédération dans le domaine des addictions ou du tabac ait une opinion globale aussi tranchée et positive. Il me semblait que c'était tout de même un des points majeurs à retenir de mon premier post. En tout cas, pour moi, ça l'est !
Je ne monte pas le bourrichon. Mais il y a un discours que j'entends depuis que je vape et qui me lasse. Bon, heureusement, il n'a jamais trop pris dans le paysage politique français jusqu'à maintenant mais pourrait le faire. Puisqu'il est répété fréquemment et qu'on le retrouve ici ou là dans les médias.
C'est l'idée que je crois être sous-jacente dans le discours de cette fédération, à tort peut-être. Discours que l'on retrouve ailleurs chez certains professionnels de la santé sous d'autres formes et avec d'autres expressions. Par exemple, récemment chez l'académie nationale de médecine française (lire ce sujet:
"réserver le recours à l’e-cigarette jetable aux personnes fumant du tabac afin de leur faciliter l’obtention d’un sevrage."
Pour réserver la vape au fumeur (bon OK, ici on cite uniquement les puffs), faciliter l'obtention d'un sevrage et éviter que les personnes sortant de tabagisme ne restent pas trop dans la vape en les accompagnant, il y a qu'un seul moyen à ma connaissance : médicaliser la vape. Du matériel de vape et du liquide uniquement disponible si une ordonnance médicale est délivrée par un médecin.
Cela fait plus de 10 ans que l'idée circule parmi certains pontes de la santé et que l'on retrouve très régulièrement dans certaines déclarations dans les médias. Généralement, à travers d'expression comme "ce serait bien de réserver la vape uniquement aux fumeurs", "Il ne faut pas que les vapoteurs continuent longtemps, ils doivent arrêter", "il faut accompagner les vapoteurs".
Et médicaliser la vape, ce n'est pas de la science-fiction, un pays le fait : l'Australie. Avec de brillants résultats apparemment (lire ici).
D'autres y ont pensé.
N'est-ce pas la solution à tous les problèmes ? En médicalisant la vape et en réservant la délivrance dans les pharmacies, les mineurs auraient du mal à y avoir accès, les personnes fumeuses puis vapoteuses seraient alors accompagnées tout au long du processus. Et puis comme les ordonnances ne seraient délivrées que quelques temps, ils arrêteront la vape assez vite. Par obligation.
Et puis quoi ? La vape sert au sevrage tabagique ? Ok, alors, comme les moyens de sevrage tabagique doivent être validés par les autorités de santé (ANSES en France) et contrôlés par le milieu médical, la vape doit l'être aussi.
Non, vraiment, sur le papier, comme cela, cela marche bien. Sur le papier seulement. Et puis cela peut permettre de donner du boulot aux tabacologues et peut-être des nouveaux débouchés à certains laboratoires pharmaceutiques qui ne doivent pas tous être ravis du succès de la vape. Mais bon, ici, je suis mauvaise langue. Il est vrai que l'on a jamais vu un seul médecin être en conflit d'intérêt avec des labos pharmaceutiques.
Mais sans parler de corruptions, car, heureusement, tous les professionnels de la santé ne le sont pas, c'est un peu dans leur ADN d'avoir ce type de réflexes. On parle de sevrage ? D'addiction ? Alors il faut un suivi médical. On cause alors consultations, médicaments, traitements, soins, séjours de soins, etc.
Mais, sans parler d'application politique qui effectivement n'est pas d'actualité en France en tout cas, je crois que ce n'est pas à un professionnel de la santé de me dire comment je dois vivre ma vie. Nous ne sommes pas des gamins que l'on doit éduquer (ou formater). En tant que citoyens libres et éclairés, il me semble que nous ne devons pas accepter ce genre de discours ou d'idée. Ce que j'attends d'un professionnel de la santé est :
- de nous soigner le mieux possible lorsque nous sommes malades ;
- de nous dire quels sont les risques que nous encourrons lorsque nous avons un comportement/une habitude présentant un risque.
Pas de me dire que je "dois être accompagné" dans la sortie de la vape. Là encore, cela fait partie me semble-t-il d'un discours que certains connaissent bien : "la vape, c'est pas bien. Il faut arrêter la vape une fois que l'on a arrêté le tabac ". Certes, la vape n'est probablement pas anodine sur le plan de la santé mais ce n'est pas en forçant, incitant que les experts de la santé arriveront à quoi que ce soit. C'est en expliquant les conséquences des options possibles pour que justement on puisse faire des choix de manière éclairée et être accompagné si on le souhaite.
Perso, je n'en ressens nul besoin d'être accompagné. Mais c'est gentil d'y avoir pensé

Enfin, je rappelle, avant que l'on ne l'oublie, que j'ai trouvé l'interview plutôt équilibrée, même s'il y a des choses que je trouve discutables, chacun se fera sa propre opinion. J'ai aussi beaucoup apprécié le jugement global sur la vape jugée être un formidable outil de sevrage. Il est très rare qu'une association/fédération dans le domaine des addictions ou du tabac ait une opinion globale aussi tranchée et positive. Il me semblait que c'était tout de même un des points majeurs à retenir de mon premier post. En tout cas, pour moi, ça l'est !
Dernière édition par Franck le Dim 12 Mar 2023 - 18:30, édité 2 fois
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Commentaires : je mords souvent et, en plus j'ai la rage, mais je ne suis pas méchant.
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
De mon côté, je trouve que le Professeur Amine Benyamina dit de grandes vérités.
Ce n’est pas le « premier venu », d’ailleurs, à en juger par ce texte de Wikipedia:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Amine_Benyamina
Les choses sont claires: la cigarette électronique est un merveilleux outil pour arrêter le tabac, nous sommes tous témoins.
Mais arrêter la vape: bonjour!
Ce n’est plus une addiction, dans le sens où une addiction est le fait de continuer à prendre un produit, sachant qu’il est nocif.
C’est le cas du tabac, ça aussi, on le sait!
La cigarette électronique est plus du domaine du rite, de l’habitude, parfois même de la manie:
Je dois dire que je le sens chez moi: j’ai acquis mes « p’tites manies », comme vapoter dans mon lit: en quelques taffes: dodo!
Rien de chimique, tout dans la tête, quoi.
Et ce qu’on peut déplorer, c’est cette agression des jeunes avec Tik Tok, par exemple, en faisant la promotion des puffs aux couleurs chatoyantes et au goût bien sucré.
Je ne vais pas sur Tik Tok, mais on lit souvent ce genre de témoignage.
On n’a pas à tenter des mineurs pour des produits auxquels ils n’ont normalement pas accès!
Enfin, je dirais que mon addictologue-tabacologue ne me demande jamais de diminuer ou arrêter la vape: elle me respecte dans ma personnalité, et m’écoute sans m’influencer aucunement.
Je pense que ce Professeur d’addictologie doit faire de même, vu ce qu’il dit!
Bref, qu’il signale que l’arrêt de la vape n’est pas si facile que ça ne me surprend guère.
Bref, bon article avec un mauvais titre, à mon avis!
Ce n’est pas le « premier venu », d’ailleurs, à en juger par ce texte de Wikipedia:
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Amine_Benyamina
Les choses sont claires: la cigarette électronique est un merveilleux outil pour arrêter le tabac, nous sommes tous témoins.
Mais arrêter la vape: bonjour!
Ce n’est plus une addiction, dans le sens où une addiction est le fait de continuer à prendre un produit, sachant qu’il est nocif.
C’est le cas du tabac, ça aussi, on le sait!
La cigarette électronique est plus du domaine du rite, de l’habitude, parfois même de la manie:
Je dois dire que je le sens chez moi: j’ai acquis mes « p’tites manies », comme vapoter dans mon lit: en quelques taffes: dodo!
Rien de chimique, tout dans la tête, quoi.
Et ce qu’on peut déplorer, c’est cette agression des jeunes avec Tik Tok, par exemple, en faisant la promotion des puffs aux couleurs chatoyantes et au goût bien sucré.
Je ne vais pas sur Tik Tok, mais on lit souvent ce genre de témoignage.
On n’a pas à tenter des mineurs pour des produits auxquels ils n’ont normalement pas accès!
Enfin, je dirais que mon addictologue-tabacologue ne me demande jamais de diminuer ou arrêter la vape: elle me respecte dans ma personnalité, et m’écoute sans m’influencer aucunement.
Je pense que ce Professeur d’addictologie doit faire de même, vu ce qu’il dit!
Bref, qu’il signale que l’arrêt de la vape n’est pas si facile que ça ne me surprend guère.
Bref, bon article avec un mauvais titre, à mon avis!

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![[Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie Agrion](https://ticker.aiduce.org/agrion.png)
—————————--—... et avec grand plaisir, Invité, tu sais!
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- 1 Eleaf iStick Pico 25 + clearomiseur Nicolas Vapefly + stem 5’’
- Eleaf iStlck Power 2 C + Zénith Pro + Stem 5’’
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- 1 Stingray X clone + clearomiseur Nicolas Vapefly
- 4 mods Phantohm M ( 1 noyer, 1 zebrano, 1 bois de rose et 1 delrin) + clearomiseur Zénith 24 mm
- 1 mod Ventru CRACK 18650 24mm Wheels & Times + clearomiseur Zénith 24 mm
- 1 mod PRINCEPS 18650 24 mm de Wheels & Time Bordeaux + clearomiseur Zénith 24 mm
- 1 e-pipe Gandalf en bois de rose 18500 + clearomiseur Nicolas Vapefly + stems 5’’ et 8’’
- Mes juices
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- Base: PG végétal: 35%, VG: 35%, eau déminéralisée: 30%
|- Pêche Bioconcept: 4 à 5 gouttes/ml
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|- Pêche-abricot Supervape: 1 à 0 goutte/ml
|- Pomme Bioconcept: 4 à 5 gouttes/ml
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|- Cirkus cactus cocktail: 1 à 0 goutte/ml
Fleur de cerisier Bioconcept: 2 gouttes/ml
- Myrtille naturelle Bioconcept: 5 gouttes/ml
- Cassis Bioconcept: 5 gouttes/ml
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
J'apporte ma (petite) pierre à l'édifice , hier je suis parti en bécane faire une course et après avoir démarré la bécane je me suis rendu compte que je n'avais pas embarqué ma box , pas grave , je n'ai pas coupé le contact pour aller la chercher .
Je me souviens qu'à l'époque clope , heuuu, ben vous connaissez la suite .
Je pense donc qu'il est beacoup plus facile de cesser de vapoter que de fumer . Arréter , mais pourquoi faire? Il m'a été dit : "dans 15 ou 20 ans on apprendra que vaper représente un risque" , ce à quoi je réponds que je ne serai surement plus là , alors
.
De tous les professionnels du milieu médical que je fréquente , seul mon Toubib voit d'un mauvais œil la vape , pourtant c'est un docteur "pointu" , enfin , pas grave je me passe de son avis
.
Je me souviens qu'à l'époque clope , heuuu, ben vous connaissez la suite .
Je pense donc qu'il est beacoup plus facile de cesser de vapoter que de fumer . Arréter , mais pourquoi faire? Il m'a été dit : "dans 15 ou 20 ans on apprendra que vaper représente un risque" , ce à quoi je réponds que je ne serai surement plus là , alors

De tous les professionnels du milieu médical que je fréquente , seul mon Toubib voit d'un mauvais œil la vape , pourtant c'est un docteur "pointu" , enfin , pas grave je me passe de son avis

NICO+- Stratus (contributeur régulier)
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
Il y a plusieurs points qui m'interpellent ici.
Bon le premier qui est gros comme une maison et déjà relevé par @Franck, c'est le parti pris du journaliste avec le titre et la phrase d'introduction.
Le second, c'est de savoir de quoi on parle ici : " on peut, hélas, se retrouver être dépendant d'une vapoteuse".
Oula, c'est bien flou ça ! Est-ce qu'on parle de dépendance d'anciens fumeurs ou pas ?
Ils ont des chiffres concernant une dépendance de non-fumeurs ? Autrement dit, est-ce qu'ils ont par exemple plus de détails sur les comportements ou mieux, un suivi en cours de leur 6.2% de jeunes de 17 ans qui déclarent vapoter régulièrement ?
En ce qui me concerne, je pense qu'on peut être très dépendant à la vape en étant un ancien fumeur. Mais ça me semble grandement être un transfert de dépendance. Dans mon cas, je suis très dépendant à la vape, j'utilise tous les contournements et moyens furtifs pour pouvoir vaper, même au cinéma, mes voisins ne s'en rendent pas compte, je ne recrache pas de vapeur visible.
Maintenant, il faut être clair, j'étais très dépendant au tabac, je prenais des gommes de nicotine pour aller au cinéma quand je fumais et j'ai fumé pendant plus de 20 ans jusqu'à 2 paquets et demi de clopes par jour.
Mais pour les non-fumeurs qui s'essayent à la vape, c'est une toute autre histoire. Je trouve très bien qu'on s'y intéresse mais il faut absolument ne pas mélanger les deux cas et se donner les moyens d'avoir un suivi des comportements sous peine d'être dans l'hypothèse gratuite à agiter devant les politiques et les médias.
Le troisième point, c'est celui-là : ""La jeunesse, comme les moins jeunes, doivent être accompagnés dans l'arrêt du vapotage."
Je rejoins pleinement l'avis de @Franck à ce sujet.
Ils vendent librement de l'alcool et du tabac mais il voudraient interdire la vente libre de la vape qui permet de supprimer plus de 95 % des dangers du tabac ? Tout ça pour l'unique raison que la vape ne permet pas de se détacher de sa dépendance ?
Il y a vraiment des scientifiques qui font peur, je ne comprends même pas comment ils peuvent trouver la moindre logique à leur raisonnement...
Qu'ils nous foutent la paix avec leurs délires, j'espère qu'ils sont plus rigoureux dans leur véritable cœur de métier qui n'est pas de dire ce qu'un adulte doit ou ne doit pas faire.
Pour finir avec une note plus positive, je partage cet article du parisien : ICI
Bon, le travail journalistique n'est pas tout flamme non plus, la Puff est par exemple décrite comme "la cigarette électronique parfumée" à laquelle les adolescents ont succombé. Pour eux, c'est donc ça la particularité de la Puff, les arômes.... Pas de problème...
C'est l'interview du président de "SOS addictions" qui change la donne. Ce dernier s'en prend à l'hypothèse de la porte d'entrée vers le tabagisme avec cette phrase :
Bon le premier qui est gros comme une maison et déjà relevé par @Franck, c'est le parti pris du journaliste avec le titre et la phrase d'introduction.
Le second, c'est de savoir de quoi on parle ici : " on peut, hélas, se retrouver être dépendant d'une vapoteuse".
Oula, c'est bien flou ça ! Est-ce qu'on parle de dépendance d'anciens fumeurs ou pas ?
Ils ont des chiffres concernant une dépendance de non-fumeurs ? Autrement dit, est-ce qu'ils ont par exemple plus de détails sur les comportements ou mieux, un suivi en cours de leur 6.2% de jeunes de 17 ans qui déclarent vapoter régulièrement ?
En ce qui me concerne, je pense qu'on peut être très dépendant à la vape en étant un ancien fumeur. Mais ça me semble grandement être un transfert de dépendance. Dans mon cas, je suis très dépendant à la vape, j'utilise tous les contournements et moyens furtifs pour pouvoir vaper, même au cinéma, mes voisins ne s'en rendent pas compte, je ne recrache pas de vapeur visible.
Maintenant, il faut être clair, j'étais très dépendant au tabac, je prenais des gommes de nicotine pour aller au cinéma quand je fumais et j'ai fumé pendant plus de 20 ans jusqu'à 2 paquets et demi de clopes par jour.
Mais pour les non-fumeurs qui s'essayent à la vape, c'est une toute autre histoire. Je trouve très bien qu'on s'y intéresse mais il faut absolument ne pas mélanger les deux cas et se donner les moyens d'avoir un suivi des comportements sous peine d'être dans l'hypothèse gratuite à agiter devant les politiques et les médias.
Le troisième point, c'est celui-là : ""La jeunesse, comme les moins jeunes, doivent être accompagnés dans l'arrêt du vapotage."
Je rejoins pleinement l'avis de @Franck à ce sujet.
Ils vendent librement de l'alcool et du tabac mais il voudraient interdire la vente libre de la vape qui permet de supprimer plus de 95 % des dangers du tabac ? Tout ça pour l'unique raison que la vape ne permet pas de se détacher de sa dépendance ?
Il y a vraiment des scientifiques qui font peur, je ne comprends même pas comment ils peuvent trouver la moindre logique à leur raisonnement...
Qu'ils nous foutent la paix avec leurs délires, j'espère qu'ils sont plus rigoureux dans leur véritable cœur de métier qui n'est pas de dire ce qu'un adulte doit ou ne doit pas faire.
Pour finir avec une note plus positive, je partage cet article du parisien : ICI
Bon, le travail journalistique n'est pas tout flamme non plus, la Puff est par exemple décrite comme "la cigarette électronique parfumée" à laquelle les adolescents ont succombé. Pour eux, c'est donc ça la particularité de la Puff, les arômes.... Pas de problème...

C'est l'interview du président de "SOS addictions" qui change la donne. Ce dernier s'en prend à l'hypothèse de la porte d'entrée vers le tabagisme avec cette phrase :
Le tabac est en train de se ringardiser comme on l’espérait, déroule le président de SOS Addictions. Pour que cela continue, il faut arrêter le vapotage bashing, c’est le meilleur outil pour en sortir et aussi, contrairement à ce qu’on dit, pour ne pas y entrer.
Loki- Cirrus (maître contributeur)
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
On ne peut pas dire que l'addiction a la nicotine est determinante pour moi, car mon taux est tres bas, cependant il est certain que ma dependance est liée au geste et surement aussi du moins psychologiquement de mon passé de gros fumeur.
A part cela , j'essaye sans vraiment de succés depuis quelques mois de ralentir la vape.
A part cela , j'essaye sans vraiment de succés depuis quelques mois de ralentir la vape.

sanatorium- Cirrus (maître contributeur)
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Re: [Interview 09/03/23] francetvinfo.fr : "On peut être dépendant d'une vapoteuse", souligne la Fédération française d’addictologie
@NICO+ :
Là est le problème. Certains, comme toi, arrivent sans problème à se passer de la vape assez facilement quelques heures. Ils s'en passent beaucoup plus facilement que le tabac. J'ai même vu des vapoteurs arrêter la vape définitivement sans même y avoir pensé plus que cela ,sans forcément faire des efforts démesurés.
J'ai le témoignage d'une collègue qui est passée du tabac à la vape. Elle a commencé en 16 mg/ml. Un jour, elle a trouvé cela trop fort. Elle a pris du 2 mg/ml. Quelques temps après, c'était de nouveau trop fort. Elle a baissé son taux de nicotine jusqu'au 0 puis elle a posé son ecig et n'y a plus jamais retouché. Cela, en l'espace de quelques mois.
Et puis de l'autre, tu as d'autres témoignages, comme celui de @papillon ou @Loki sur ce même fil de discussion qui avouent avoir bien du mal à s'en passer.
Cela pose donc le débat de la dépendance à la nicotine seule. Est-elle physique ? Psychologique ? Un peu des deux ?
Le fait que l'on ait une approche si différente tend à montrer que la part de la psychologie est très importante dans cette dépendance, me semble-t-il.
@papillon :
Je pense que c'est la meilleure façon de faire pour un praticien. Ne pas donner des leçons.
Un médecin a eu un rôle important dans mon arrêt du tabac. J'étais en consultation pour un truc sans importance. Je lui en parle. Puis il me dit :
"pas d'autres symptômes ?"
"Non, à part cela, ma santé va très bien", lui répondis-je fièrement.
"Vous fumez ?"
"Heu, oui. Et, heu, pas mal en plus. Un paquet par jour"
"Cela ne va pas durer" me rétorque-t-il puis il passe à autre chose. Il n'a pas insisté, il n'a pas filé de leçons, il n'a pas proposé de m'accompagner, il ne m'a pas dit qu'il fallait que j'arrête. Il a juste eu cette sortie qui, je le savais, était véridique. Si je continuais à fumer, ma santé pouvait se dégrader. C'était une vérité que l'on connaît lorsque l'on fume mais que l'on tente souvent d'oublier.
Je n'ai jamais oublié cet échange qui a eu une importance dans l'arrêt du tabac deux après. Entre temps, je commençais à sentir les impacts du tabagisme (souffle court, laryngites qui durent, difficulté à faire du sport, etc.).
Pour en revenir au sujet, il est quand même très appréciable que la Fédération Française d'Addictologie, via son président, annonce un fait que beaucoup les faits mais aussi maintenant des études scientifiques valident : oui, la vape est un formidable outil pour arrêter de fumer, même si elle a ses limites, notamment le fait que l'on reste addict (à la nicotine ? au geste ? Aux rites ?). Il n'en reste pas moins qu'il ne faut pas en faire un outil médical, ni l'interdire, ni interdire les arômes, ni la taxer outrageusement. Elle doit rester un outil agréable à la portée de mains des fumeurs.
Je pense donc qu'il est beacoup plus facile de cesser de vapoter que de fumer
Là est le problème. Certains, comme toi, arrivent sans problème à se passer de la vape assez facilement quelques heures. Ils s'en passent beaucoup plus facilement que le tabac. J'ai même vu des vapoteurs arrêter la vape définitivement sans même y avoir pensé plus que cela ,sans forcément faire des efforts démesurés.
J'ai le témoignage d'une collègue qui est passée du tabac à la vape. Elle a commencé en 16 mg/ml. Un jour, elle a trouvé cela trop fort. Elle a pris du 2 mg/ml. Quelques temps après, c'était de nouveau trop fort. Elle a baissé son taux de nicotine jusqu'au 0 puis elle a posé son ecig et n'y a plus jamais retouché. Cela, en l'espace de quelques mois.
Et puis de l'autre, tu as d'autres témoignages, comme celui de @papillon ou @Loki sur ce même fil de discussion qui avouent avoir bien du mal à s'en passer.
Cela pose donc le débat de la dépendance à la nicotine seule. Est-elle physique ? Psychologique ? Un peu des deux ?
Le fait que l'on ait une approche si différente tend à montrer que la part de la psychologie est très importante dans cette dépendance, me semble-t-il.
@papillon :
Enfin, je dirais que mon addictologue-tabacologue ne me demande jamais de diminuer ou arrêter la vape: elle me respecte dans ma personnalité, et m’écoute sans m’influencer aucunement.
Je pense que c'est la meilleure façon de faire pour un praticien. Ne pas donner des leçons.
Un médecin a eu un rôle important dans mon arrêt du tabac. J'étais en consultation pour un truc sans importance. Je lui en parle. Puis il me dit :
"pas d'autres symptômes ?"
"Non, à part cela, ma santé va très bien", lui répondis-je fièrement.
"Vous fumez ?"
"Heu, oui. Et, heu, pas mal en plus. Un paquet par jour"
"Cela ne va pas durer" me rétorque-t-il puis il passe à autre chose. Il n'a pas insisté, il n'a pas filé de leçons, il n'a pas proposé de m'accompagner, il ne m'a pas dit qu'il fallait que j'arrête. Il a juste eu cette sortie qui, je le savais, était véridique. Si je continuais à fumer, ma santé pouvait se dégrader. C'était une vérité que l'on connaît lorsque l'on fume mais que l'on tente souvent d'oublier.
Je n'ai jamais oublié cet échange qui a eu une importance dans l'arrêt du tabac deux après. Entre temps, je commençais à sentir les impacts du tabagisme (souffle court, laryngites qui durent, difficulté à faire du sport, etc.).
Pour en revenir au sujet, il est quand même très appréciable que la Fédération Française d'Addictologie, via son président, annonce un fait que beaucoup les faits mais aussi maintenant des études scientifiques valident : oui, la vape est un formidable outil pour arrêter de fumer, même si elle a ses limites, notamment le fait que l'on reste addict (à la nicotine ? au geste ? Aux rites ?). Il n'en reste pas moins qu'il ne faut pas en faire un outil médical, ni l'interdire, ni interdire les arômes, ni la taxer outrageusement. Elle doit rester un outil agréable à la portée de mains des fumeurs.
Franck- Admin
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Commentaires : je mords souvent et, en plus j'ai la rage, mais je ne suis pas méchant.
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