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Etude : cigarette électronique et « vapeur passive »
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Etude : cigarette électronique et « vapeur passive »
Etude : cigarette électronique et « vapeur passive »
T. Schripp, D. Markewitz, E. Uhde, T. Salthammer
Article publié le 2 juillet 2012
Résumé :
La cigarette électronique est commercialisée comme une alternative au tabagisme classique. Techniquement, un mélange de produits chimiques contenant des liquides porteurs, des saveurs, et éventuellement de la nicotine est vaporisé et inhalé. La présente étude vise à la détermination de la libération de composés organiques volatiles (COV) et de fines (et ultra-fines) particules (FP / UFP) à partir d'une e-cigarette dans des conditions proches des conditions réelles d'utilisation dans une chambre d’émission de 8 m3. En outre, le mélange inhalé est analysé dans de petites chambres. Une augmentation de la FP / UFP et de COV peut être déterminée après l'utilisation de l'e-cigarette. Les composants de premier plan dans la phase gazeuse sont le 1,2-propanediol, le 1,2,3-propanetriol, la diacétine, les arômes, et des traces de nicotine. En conséquence, une «vapeur passive» peut résulter de la consommation des e-cigarettes. En outre, l'aérosol inhalé peut subir des changements dans le poumon humain pouvant être attribués au dépôt et à l'évaporation.
Conséquences pratiques
La consommation des e-cigarettes marque une nouvelle source de produits chimiques et une exposition aux aérosols dans l'environnement intérieur. Pour évaluer l'impact des e-cigarettes sur la qualité de l'air intérieur et estimer l'effet possible de la « vapeur passive », des informations sur les caractéristiques chimiques de la vapeur dégagée sont nécessaires.
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-0668.2012.00792.x/abstract
Commentaire du Dr Michael Siegel sur cette étude :
Une nouvelle étude montre que les émissions des composés organiques volatiles provenant des cigarettes électroniques sont beaucoup plus faibles que celles des cigarettes-tabac.
Une étude publiée en ligne avant impression dans la revue Indoor Air présente les résultats de la première comparaison des niveaux de composés organiques volatiles émis par le tabac par rapport aux cigarettes électroniques.
Voir: Schripp T, Markewitz D, E Uhde, Salthammer T.- Does ecigarette consumption cause passive vaping ? Indoor Air 2012. DOI: 10.1111/j.1600-0668.2012.00792.x.
Dans l'étude, des sujets ont soit fumé une cigarette, soit (vapé) une cigarette électronique dans une chambre expérimentale. Les concentrations d'un certain nombre de composés organiques volatiles ont été mesurés par chromatographie gazeuse / spectrométrie de masse.
En se basant sur l'étude des émissions de la chambre, 20 composés organiques volatiles ont été identifiés dans la fumée du tabac. 6 ont été détectés dans la vapeur de cigarette électronique. La concentration de ces composés dans la vapeur de cigarette électronique est de 2,5% (pour l'acétaldéhyde) alors qu’elle atteint 39,1% (pour l'acétone) dans la fumée du tabac.
L'air exhalé des vapoteurs a également été analysé. Les seuls composés détectés sont de petites quantités de nicotine et d’arômes, des taux modérés de glycérine et des taux élevés de propylène glycol.
L’autre aspect de l'histoire
Cette étude confirme que l’utilisation de la cigarette électronique réduit considérablement l'exposition de l'utilisateur à un large éventail de produits chimiques contenus dans la fumée du tabac. Les produits chimiques retrouvés dans l’ecigarette sont à des taux bien en deçà de ceux de la cigarette.
Le seul composé pouvant être préoccupant est le formaldéhyde, mais son taux est 5 à 10 fois plus élevé dans la fumée du tabac que dans la vapeur de la cigarette électronique. L’hypothèse est que le formaldéhyde pourrait résulter de l'échauffement du propylène glycol.
Mon sentiment est que, à long terme, les cigarettes électroniques contenant de la glycérine comme excipient pourraient devenir la norme. L’utilisation de la glycérine éviterait probablement la production de la plupart des composés organiques volatiles détectés dans cette étude, et permettrait également d'écarter les préoccupations au sujet de l'irritation des voies respiratoires.
La vapeur exhalée par les fumeurs de cigarettes électroniques contient principalement du propylène glycol, de la glycérine, et de petites quantités de nicotine. Il ne semble pas y avoir de problème majeur à ce stade en ce qui concerne les dangers de l'exposition à la "vapeur passive."
La conclusion est que les cigarettes électroniques sont très prometteuses en tant que dispositif efficace de cessation du tabagisme qui réduit considérablement les risques de santé pour les fumeurs et dans le même temps, contribue à protéger les non-fumeurs en éliminant la fumée secondaire.
Des études antérieures ont démontré que le nombre de cancérogènes est fortement réduit dans les cigarettes électroniques et les taux d’agents cancérigènes connus sont à des niveaux de trace. Ainsi, il est bien évident que les cigarettes électroniques réduisent considérablement les risques cancérogènes associés à la cigarette. Cette étude souligne également le fait que les cigarettes électroniques réduisent considérablement l'exposition à un large éventail de composés organiques volatiles, ce qui rend très probable l’éventualité que ces appareils réduisent également les risques de maladie pulmonaire.
Sur la base des conclusions de cette étude, il y a tout lieu de croire que les cigarettes électroniques sont beaucoup plus sûres que les cigarettes-tabac et que, si les fumeurs peuvent arrêter de fumer grâce à l'utilisation de ces produits, ils amélioreront réellement leur santé.
Je ne m'attends pas à ce que les groupes anti-tabac modifient leur position en fonction de cette preuve scientifique, parce que leur opposition est fondée sur des motifs idéologiques et économiques plutôt que scientifiques. Toutefois, ces résultats devraient contribuer à rassurer les ex-fumeurs qui se sont arrêtés grâce à l'utilisation des cigarettes électroniques, de savoir qu'ils ont fait un très bon choix et ont sensiblement réduit les risques pour leur santé, malgré les conseils de nombreuses organisations anti-tabac et chercheurs qui préconisent de retourner à la cigarette plutôt que d'utiliser un outil "illégitime" pour cesser de fumer.
Dr Michael Siegel – Boston University – 29 juin 2012
http://tobaccoanalysis.blogspot.fr/2012_06_01_archive.html
T. Schripp, D. Markewitz, E. Uhde, T. Salthammer
Article publié le 2 juillet 2012
Résumé :
La cigarette électronique est commercialisée comme une alternative au tabagisme classique. Techniquement, un mélange de produits chimiques contenant des liquides porteurs, des saveurs, et éventuellement de la nicotine est vaporisé et inhalé. La présente étude vise à la détermination de la libération de composés organiques volatiles (COV) et de fines (et ultra-fines) particules (FP / UFP) à partir d'une e-cigarette dans des conditions proches des conditions réelles d'utilisation dans une chambre d’émission de 8 m3. En outre, le mélange inhalé est analysé dans de petites chambres. Une augmentation de la FP / UFP et de COV peut être déterminée après l'utilisation de l'e-cigarette. Les composants de premier plan dans la phase gazeuse sont le 1,2-propanediol, le 1,2,3-propanetriol, la diacétine, les arômes, et des traces de nicotine. En conséquence, une «vapeur passive» peut résulter de la consommation des e-cigarettes. En outre, l'aérosol inhalé peut subir des changements dans le poumon humain pouvant être attribués au dépôt et à l'évaporation.
Conséquences pratiques
La consommation des e-cigarettes marque une nouvelle source de produits chimiques et une exposition aux aérosols dans l'environnement intérieur. Pour évaluer l'impact des e-cigarettes sur la qualité de l'air intérieur et estimer l'effet possible de la « vapeur passive », des informations sur les caractéristiques chimiques de la vapeur dégagée sont nécessaires.
http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1600-0668.2012.00792.x/abstract
Commentaire du Dr Michael Siegel sur cette étude :
Une nouvelle étude montre que les émissions des composés organiques volatiles provenant des cigarettes électroniques sont beaucoup plus faibles que celles des cigarettes-tabac.
Une étude publiée en ligne avant impression dans la revue Indoor Air présente les résultats de la première comparaison des niveaux de composés organiques volatiles émis par le tabac par rapport aux cigarettes électroniques.
Voir: Schripp T, Markewitz D, E Uhde, Salthammer T.- Does ecigarette consumption cause passive vaping ? Indoor Air 2012. DOI: 10.1111/j.1600-0668.2012.00792.x.
Dans l'étude, des sujets ont soit fumé une cigarette, soit (vapé) une cigarette électronique dans une chambre expérimentale. Les concentrations d'un certain nombre de composés organiques volatiles ont été mesurés par chromatographie gazeuse / spectrométrie de masse.
En se basant sur l'étude des émissions de la chambre, 20 composés organiques volatiles ont été identifiés dans la fumée du tabac. 6 ont été détectés dans la vapeur de cigarette électronique. La concentration de ces composés dans la vapeur de cigarette électronique est de 2,5% (pour l'acétaldéhyde) alors qu’elle atteint 39,1% (pour l'acétone) dans la fumée du tabac.
L'air exhalé des vapoteurs a également été analysé. Les seuls composés détectés sont de petites quantités de nicotine et d’arômes, des taux modérés de glycérine et des taux élevés de propylène glycol.
L’autre aspect de l'histoire
Cette étude confirme que l’utilisation de la cigarette électronique réduit considérablement l'exposition de l'utilisateur à un large éventail de produits chimiques contenus dans la fumée du tabac. Les produits chimiques retrouvés dans l’ecigarette sont à des taux bien en deçà de ceux de la cigarette.
Le seul composé pouvant être préoccupant est le formaldéhyde, mais son taux est 5 à 10 fois plus élevé dans la fumée du tabac que dans la vapeur de la cigarette électronique. L’hypothèse est que le formaldéhyde pourrait résulter de l'échauffement du propylène glycol.
Mon sentiment est que, à long terme, les cigarettes électroniques contenant de la glycérine comme excipient pourraient devenir la norme. L’utilisation de la glycérine éviterait probablement la production de la plupart des composés organiques volatiles détectés dans cette étude, et permettrait également d'écarter les préoccupations au sujet de l'irritation des voies respiratoires.
La vapeur exhalée par les fumeurs de cigarettes électroniques contient principalement du propylène glycol, de la glycérine, et de petites quantités de nicotine. Il ne semble pas y avoir de problème majeur à ce stade en ce qui concerne les dangers de l'exposition à la "vapeur passive."
La conclusion est que les cigarettes électroniques sont très prometteuses en tant que dispositif efficace de cessation du tabagisme qui réduit considérablement les risques de santé pour les fumeurs et dans le même temps, contribue à protéger les non-fumeurs en éliminant la fumée secondaire.
Des études antérieures ont démontré que le nombre de cancérogènes est fortement réduit dans les cigarettes électroniques et les taux d’agents cancérigènes connus sont à des niveaux de trace. Ainsi, il est bien évident que les cigarettes électroniques réduisent considérablement les risques cancérogènes associés à la cigarette. Cette étude souligne également le fait que les cigarettes électroniques réduisent considérablement l'exposition à un large éventail de composés organiques volatiles, ce qui rend très probable l’éventualité que ces appareils réduisent également les risques de maladie pulmonaire.
Sur la base des conclusions de cette étude, il y a tout lieu de croire que les cigarettes électroniques sont beaucoup plus sûres que les cigarettes-tabac et que, si les fumeurs peuvent arrêter de fumer grâce à l'utilisation de ces produits, ils amélioreront réellement leur santé.
Je ne m'attends pas à ce que les groupes anti-tabac modifient leur position en fonction de cette preuve scientifique, parce que leur opposition est fondée sur des motifs idéologiques et économiques plutôt que scientifiques. Toutefois, ces résultats devraient contribuer à rassurer les ex-fumeurs qui se sont arrêtés grâce à l'utilisation des cigarettes électroniques, de savoir qu'ils ont fait un très bon choix et ont sensiblement réduit les risques pour leur santé, malgré les conseils de nombreuses organisations anti-tabac et chercheurs qui préconisent de retourner à la cigarette plutôt que d'utiliser un outil "illégitime" pour cesser de fumer.
Dr Michael Siegel – Boston University – 29 juin 2012
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Re: Etude : cigarette électronique et « vapeur passive »
Topic déplacé dans Santé-Labo où il a toute sa place
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